École Du Sabbat, 2e trimestre 2017 – Pais Mes Brebis: Première et Seconde Épitres de Pierre

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Guide Moniteur d’Étude Biblique

de l’École du Sabbat Adulte

Avril |Mai |Juin 2017

 

Pais Mes Brebis

PREMIÈRE ET SECONDE ÉPITRES DE

PIERRE

 

 

 

Eglise

Adventiste

du Septieme Jour


Sommaire

 La personne de Pierre—25–31 Mars       —————————   –––––––––––––––– 5

 Un héritage incorruptible—1–7 Avril ———————————  ––––––––––––18

 Un sacerdoce royal—8–14 Avril–––––———————————     –– –––––––– 31

 Les relations sociales—15–21 Avril ––––––––––    ––––––––––––––  ———— 44

 Vivre pour Dieu—22–28 Avril–––––––––––––  ————————— –––––––––57

 Souffrir pour Christ —29 Avril–5 Mai –––––––––   ———————  –––––––––72

 Le leadeurship serviteur—6–12 Mai–––—————————–––––– –––––––––85

 Jésus dans les écrits de Pierre—13–19 Mai––––  —————  ––––– –––––––––98

 Soyez qui vous êtes—20–26 Mai–––––––––––––––––––  ——————  –––––––––101

10  La prophétie et l’Écriture—27 Mai–2 Juin–––––––   —————— ––––––––124

11  Les faux enseignants—3–9 Juin–––––––––––––– ———————— ––––––––137

12  Le jour du Seigneur—10–16 Juin––    —————————  ––––––– ––––––––150

13  Les grands thèmes de 1 et 2 Pierre —17–23 Juin––––––––––   ————   ––––163

Bureau Éditorial  12501 Old Columbia Pike, Silver Spring, MD 20904. Visitez-nous sur le site web: http://www.absg.adventist.org


Contributeur principal

Dr. Robert McIver

Édition anglaise

 Clifford R. Goldstein

 Soraya Homayouni

Coordinateur  Pacific Press®

Wendy Marcum

 

Direction de la Publication

 Lea Alexander Greve

 Sharon Thomas-Crews

Directeur Artistique & Illustrateur

Lars Justinen

 

Traduction et édition française

Dr. Cyril H. Kparou

Coordination – WAD

 Dr. Abraham D. Obaya

 Vincent Same

Coordination – MENA

Michael Eckert


 

Les commentaires pour les moniteurs sont écrits par:

— Dr. Edwin Reynolds. Il est professeur du Nouveau Testament et des langues bibliques à Southern Adventist University, Collegedale, Tenn., États-Unis d’Amérique.

 

© 2015 Conférence Générale des Églises Adventistes du Septième Jour ®. Tous droits réservés. Aucune partie du Guide d’Étude Biblique de l’École du Sabbat Adulte, ne peut être éditée, changée, adaptée, traduite, reproduite ou publiée par une personne physique ou morale sans autorisation écrite de laConférence Générale des Églises Adventistes du Septième Jour ®. Les bureaux des divisions de la Conférence Générale des Églises Adventistes du Septième Jour ® sont autori- sés à prendre des dispositions pour la traduction du Guide d’Étude Biblique de l’École du Sabbat Adulte, en vertu des lignesdirectrices spécifiques. Le droit d’auteur de ces traductions et de leur publication doit dépendre de la Conférence Générale. “Adventiste du Septième Jour,” “Adventiste,” et la flamme du logo sont des marques commerciales de la Conférence Générale des Églises Adventistes du Septième Jour et ne peuventêtre utilisés sans autorisation préalable de la Conférence Générale.

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otre étude de ce trimestre étant 1 et 2 Pierre, nous lisons les paroles de quelqu’un qui était avec Jésus à la plupart des moments importants de Son ministère. Pierre était également devenu un éminent leadeur parmi

les premiers chrétiens. Ces faits seuls rendraient ses lettres dignes d’intérêt. Mais ces épitres attirent une curiosité particulière étant donné qu’elles ont été écrites aux églises qui traversaient des temps d’épreuves: elles faisaient face à la persécution externe et au danger des faux enseignants en interne.

Pierre avertit que ces faux docteurs promouvront le doute quant à la seconde venue de Jésus. Ils diront : «  est la promesse de Son avènement? Car, depuis que les pères sont morts, tout demeure comme dès le commencementde la création » (2 Pierre 3:4). Aujourd’hui, près de deux mille ans plus tard, nous voyons la réalité de cette accusation, n’est-ce pas?

En plus de l’avertissement de Pierre au sujet des faux docteurs, la souffrance que subira l’église est un sujet qui revient à plusieurs reprises. Cette souffrance, dit-il, reflète les souffrances de Jésus, qui a pris nos péchés en Soncorps quand Il est mort sur la croix (1 Pie. 2:24). Mais la bonne nouvelle est que la mort de Jésus a apporté non seulement la libération des griffes de la mort éternelle causée par le péché, mais aussi une vie de justice, ici et maintenant, pour ceux qui ont confiance en Lui (1 Pie. 2:24).

Pierre dit que Jésus est non seulement mort pour nos péchés, mais aussi, qu’Il reviendra sur la terre en tant que Juge (2 Pierre 3:10-12). Il insiste sur le fait que la perspective du jugement devrait avoir des implications pratiquesimportantes dans la

 

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vie du croyant. Quand Jésus reviendra, Il effacera tous les péchés et purifiera la terre par le feu (2 Pierre 3:7). Puis les chrétiens recevront l’héritage que Dieu a préparé pour eux dans le ciel (1 Pierre 1:4).

Pierre a des paroles très pratiques sur la façon dont les chrétiens doivent vivre. Tout d’abord, les chrétiens doivent s’aimer les uns les autres (1 Pierre 4:8). Il résume son point de vue en disant : « Enfin, soyez tous animés desmêmes pensées et des mêmes sentiments, pleins d’amour fraternel, de

Pierre a des paroles très pratiques sur lafaçon dont les chrétiens doiventvivre. Tout d’abord, leschrétiens doivent s’aimer les uns les autres (1 Pierre 4:8).

 

compassion, d’humilité. » (1 Pierre 3:8).

Les épitres de Pierre sont également une fervente proclamation de l’évangile, le mes- sage central de la Bible entière. Après tout, si quelqu’un devrait savoir la grâce salvatrice du Seigneur,ce serait Pierre. Ce même Pierre, qui avait renié si ouvertement et si grossièrement son Seigneur (même en proférant des malé- dictions), en disant : « Je ne connais pas cet Homme » (Matthieu26:74, NBS), est la même personne à qui Jésus dit plus tard, « Pais Mes

brebis » (Jean 21:17). Ces deux épitres sont des exemples de Pierre, faisant juste cela

–   paitre les brebis du Seigneur.

Et, bien sûr, n’importe quelle partie de ce pâturage comprendrait la grande vérité du salut par la foi en Christ, un thème que son collègue de travail, l’apôtre Paul, proclame si puissamment. Il s’agit de la vérité de la grâce divine.Pierre savait tout cela, pas seulement en théorie, ou tout simplement comme une doctrine, mais parce qu’il avait connu la réalité et la puissance de cette grâce pour lui-même.

C’est bien cela que Martin Luther écrit dans son commentaire sur Pierre : « par conséquent, cette épitre de Saint Pierre est l’un des plus grands livres du Nouveau Testament, et c’est l’évangile véritable et pur. Car Pierre faitaussi la même chose que Paul et tous les évangélistes, en inculquant la vraie doctrine de la foi, comment Christ s’est offert pour nous, et comment Il enlève nos péchés et nous sauve. »  Commentary on the Epistles of Peter andJude (Grand Rapids: Kregel Publications, 1982), pp. 2, 3.

Jésus a demandé à Pierre de nourrir Ses brebis. Nous faisons partie de ces brebis.

Nous devons donc être nourris.

 

Dr. Robert K. McIver a grandi en Nouvelle Zélande et travaillé presque toute sa carrière à Avondale College, où il enseigne la Bible et l’archéologie. Il est auteur de plusieurs ouvrages, dont The Four Faces of Jesus et Beyond theDa Vinci Code.

 

 

 

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Comment  utiliser  ce  guide du moniteur

Soyez motivés à explorer, à appliquer et à créer.

Nous espérons que cette version du guide du moniteur encouragera les membres dans les cellules de l’École du Sabbat Adulte, pour faire exactement cela — explorer, appliquer et créer. Chaque leçon hebdomadaire du moniteur amène votre classe à travers le processus d’apprentissage suivant, basé sur le cycle d’apprentissage naturel:

  1. Pourquoi cette leçon est-elle importante pour moi?(Motiver);
  2. Que dois-jesavoir de la parole de Dieu? (Explorer);
  3. Commentpuis-je pratiquer ce que j’ai appris de la Parole de Dieu? (Appliquer); et
  4. Quepuis-je faire de ce que j’ai appris de la parole de Dieu? (Créer).

Et pour les moniteurs qui n’ont pas eu le temps de se préparer suffisamment pendant   la semaine, il y a un résumé d’une page, facile à assimiler, dans la section « La leçon en bref ».

Voici un bref aperçu des quatre étapes du cycle d’apprentissage naturel et des sugges- tions sur la façon dont vous, en tant que moniteur, pouvez aborder chaque partie:

Étape 1—Motiver: Établissez un lien entre les expériences des membres  et  la notion centrale de la leçon pour montrer pourquoi la leçon est importante pour leur vie. Aidez-les à répondre à la question: pourquoi la leçon de cette semaine est-elle importante pour moi?

Étape 2—Explorer: Présentez aux membres les  informations  bibliques  dont  ils ont besoin pour comprendre la notion centrale de la leçon. (Ces informations pour- raient inclure des faits sur des personnes; des lieux; des détails sur des faits culturels, historiques et / ou géographiques; l’intrigue ou ce qui se passe; et les conflits ou les tensions dans les textes que vous étudiez). Aidez les apprenants à répondre à la ques- tion : que dois-je savoir de la parole de Dieu?

Étape 3—Appliquer: Fournir des occasions aux membres pour pratiquer les informations données à l’étape 2. Cette étape est cruciale; les informations à elles seules ne suffisent pas pour aider une personne à grandir en Christ. Aidez lesmembres à répondre à la question : comment puis-je appliquer à ma vie ce que j’ai appris?

Étape 4—Créer: Enfin, encouragez les membres à appliquer la parole suivante:

« Mettez la Parole en pratique. Ne soyez pas seulement des auditeurs qui s’abusent eux-mêmes » (Jacques 1:22, BJ). Invitez-les à répondre à la leçon d’une manière pra- tique. Cette étape donne aux membres, individuellement et en groupe, des occasions d’expression de soi et d’exploration créative. Toutes ces activités devraient aider les membres à répondre à la question: par la grâce de Dieu, que puis-je faire de ce que j’ai appris de la leçon de cette semaine?

Si les moniteurs utilisent le matériel de chacune de ces quatre étapes, ils toucheront presque chaque membre de leurs classes: ceux qui aiment parler de ce qui se passe dans leur vie, ceux qui veulent plus d’informations sur les textes en cours d’étude, ceux qui veulent savoir comment tout s’applique dans la vie pratique, et ceux qui veulent sortir et appliquer ce qu’ils ont appris.

 

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*25–31 Mars

 

(page 6 du guide standard)


La personne de Pierre

 

 

 

Sabbat aprèS-Midi

Lecture de la semaine: Luc 5:1–11; Matt. 16:13–17; Matt.

14:22–33; Luc 22:31–34, 54–62; Gal. 2:9, 11–14.

P

 

Verset  à  mémoriser:  « Mais en voyant  que  le vent  était fort,  il eut peur, et, comme il commençait à enfoncer il s’écria: Seigneur, sauve-moi! Aussitôt Jésus étendit la main, le saisit et lui dit: homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté? » (Matthieu 14:30, 31, Colombe).

 

ierre est auteur de deux livres (1 et 2 Pierre) qui portent son nom. Il a été parmi les premiers disciples de Jésus; il était avec Jésus pendant Son ministère; et il fut l’un des premiers disciples à  voir

le tombeau vide. Donc, Pierre avait une expérience riche dont il pouvait tirer d’immenses ressources afin d’écrire ces puissantes lettres sous l’inspiration du Saint-Esprit: « Ce n’est pas, en effet, en suivant des fableshabilement conçues que nous vous avons fait connaitre la puis- sance et l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ, mais parce que nous avons été témoins oculaires de Sa grandeur » (2 Pierre 1:16, NBS). Pierreapparait souvent dans les Évangiles, révélant à la fois ses triomphes et ses échecs. Il était le porte-parole habituel des disciples dans leurs interactions avec Jésus. Après la résurrection et  l’ascension,

Pierre est devenu un éminent chef religieux. Le livre des Actes parle de lui, tout comme l’Épitre de Paul aux Galates.

Plus important encore, Pierre savait ce que c’était de faire des erreurs, d’être pardonné et d’avancer dans la foi et l’humilité. Ayant lui-même vécu la grâce de Dieu, il reste une voix puissante pour ceux d’entre nous qui ont besoin de faire l’expérience de cette même grâce.

* Étudiez cette leçon pour le sabbat 1er Avril.

 

 

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Arrière de moi!

 

26 Mars

 

(page 7 du guide standard)


Lorsque nous rencontrons Pierre pour la première fois, il est un pêcheur sur le lac de Tibériade (Matt. 4:18, Marc 1:16 et Luc 5:1-11). Il avait travaillé toute la nuit sans rien attraper. Mais lui et ses compa- gnons entendirent l’ordre de Jésus de retourner au lac et de relancer les filets. Pierre et les autres doivent avoir été surpris d’attraper beaucoup de poissons au point que leurs bateaux s’enfonçaient. Que doivent-ils avoir pensé après ce miracle?

Lisez Luc 5:1–9. Que nous disent les paroles de Pierre à Jésus dans  Luc 5:8 sur Pierre? Autrement dit, quelles idées nous donnent-elles sur son état spirituel?

 

 

 

 

 

Pierre doit avoir été marqué par ce qu’il savait de Jésus. Même avant ce miracle, quand Jésus a dit au groupe de lancer les filets, Pierre  bien qu’incrédule parce qu’ils n’avaient rien attrapé – a néanmoins dit

: « sur Ta parole, je vais jeter les filets » (NBS). Il semble que Pierre ait dû savoir déjà quelque chose au sujet de Jésus, et cette connaissance le poussa à obéir. En effet, il est bien évident que Pierre ait déjà été avec Jésus pendant un certain temps avant cet évènement.

Peut-être une clé pour comprendre cela se trouve dans Luc 5:3, qui parle de ce qui s’est passé avant le miracle des poissons. « Jésus monte dans l’une des barques, celle de Simon. Il demande à celui-ci: éloigne- toi unpeu du bord. Jésus s’assoit dans la barque et Il se met à enseigner les foules » (PDV). Peut-être que ce qui avait fait une profonde impres- sion sur Pierre était la parole de Jésus dans ce contexte.

Toutefois, après le miracle, Pierre   a senti quelque chose de plus  en Jésus, quelque chose de sacré qui contraste avec sa propre nature pécheresse. Cette découverte de Pierre de sa nature pécheresse l’a disposé à confesser publiquement Jésus, montrant à quel point il était ouvert au Seigneur. Pas étonnant, qu’il fût appelé! Quels que soient ses défauts, et ils étaient nombreux, Pierre était un homme spirituel prêt à suivre le Seigneur, quel que soit le prix.

 

 

 

 

 

 

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Confesser le Christ

 

27 Mars

 

(page 8 du guide standard)


L’un des grands moments dans l’histoire de Jésus s’est produit dans un dialogue avec Pierre. Jésus avait affaire aux scribes et aux Pharisiens qui L’avaient défié de leur donner un signe, quelque chose pour prouver qui Il était (cf. Matthieu 16:1-4). Puis, plus tard, seul avec les disciples, Jésus a parlé de deux miracles qu’Il avait accomplis, dans lesquels Il avait nourri à deux reprises des milliers d’individus avec quelques pains et quelquespoissons. Il a fait tout cela dans le but d’avertir les disciples sur le « levain des Pharisiens et des Saducéens » (Matt. 16:11).

Lisez Matt. 16:13–17. Que se passe-t-il ici? Quelle est la signification des paroles de Pierre à Jésus?

 

 

 

 

Ici, Pierre parle hardiment de sa foi en Jésus. Et il ressort clairement de Matthieu 16:20 que sa confession de Christ comme Messie était partagée par les autres. Ce devait être un tournant dans le ministère de Jésus, même si les disciples, y compris Pierre, avaient beaucoup plus à apprendre.

« Les disciples s’attendaient toujours à ce que Christ régnât en qualité de prince temporel. Ils pensaient que bien qu’Il eût si longtemps caché Son dessein, il ne resterait pas toujours dans la pauvreté et l’obscurité; le temps approchait  Il établirait Son royaume. Que la haine des prêtres et des rabbins fût invincible, que Christ dût être rejeté par Sa propre nation, condamné comme séducteur et crucifié comme un malfaiteur, une telle pensée n’entrait pas dans l’esprit des disciples. »  Ellen G. White, Jésus- Christ, p. 415.

Aussitôt que les disciples avaient reconnu Jésus comme le Messie, Jésus commença à enseigner qu’Il devait souffrir et mourir (cf. Matthieu 16:21-23), un concept que Pierre ne pouvait pas accepter. Pierre va jusqu’à « réprimander » Jésus. Alors, Jésus se tourne vers Pierre et dit:

« Arrière de moi, Satan! » (Matthieu 16:23, Colombe). C’est l’une des paroles les plus dures que Jésus ait dites au cours de Son ministère; pourtant, Il l’a fait à Pierre pour son propre bien. Les paroles de Pierre reflètentses propres désirs, sa propre attitude égoïste sur ce qu’il voulait. Jésus devait  l’arrêter dans son élan, juste là (et bien que cette parole de Jésus s’adressait vraiment à Satan, Pierre a reçu le message). Pierre devait apprendre que servir le Seigneur impliquerait la souffrance. Les écrits ultérieurs de Pierre montrent clairement qu’il avait appris cette leçon (voir 1 Pie. 4:12).

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Marcher sur l’eau

 

28 Mars

 

(page 9 du guide standard)


En leur temps avec Jésus, les disciples ont vu beaucoup de choses remar- quables, même si peu d’entre eux peuvent être comparés aux évènements décrits dans Matthieu 14:13-33, Marc 6:30-52 et Jean 6:1-21. Jésus a uti- lisécinq petits pains et deux poissons pour nourrir plus de 5000 personnes. Encore une fois, que doivent-ils avoir pensé en voyant pareille chose?

Lisez Matt. 14:22–33. Quel est le message essentiel que nous pouvons tirer de cette histoire pour nous aider dans notre propre marche avec le Seigneur?

 

 

 

 

 

 

 

Avec l’alimentation des multitudes, ces hommes venaient d’être témoins de la puissance de Jésus d’une manière remarquable. Il avait vraiment un contrôle sur le monde naturel. Cela a dû être ce qui a aidé Pierre à fairesa demande intrépide, ou même présomptueuse: « Si c’est Toi, ordonne-moi de venir vers Toi sur les eaux » (Matthieu 14:28, NBS). Quelle expression de foi!

Alors, Jésus a reconnu cette foi et a dit à Pierre de venir, ce qu’il a fait, une autre expression de foi de Pierre. Cela aurait été une autre chose de marcher sur une eau calme, mais Pierre l’a fait au milieu d’une tempête. La leçon habituelle de cette histoire est de porter nos yeux sur Jésus. Mais il y en a plus. Pierre doit surement avoir cru en Jésus, ou autrement, il n’aurait jamais fait la demande et ensuite agi. Cependant, une fois qu’il a agi, il a commencé à avoir peur, et dans cette peur, il a commencé à

se noyer.

Pourquoi? Jésus ne pouvait-Il pas garder Pierre sur l’eau indépendam- ment de sa peur? Jésus, cependant, permit à Pierre d’atteindre le point  il ne pouvait rien faire que de crier dans son impuissance: « Seigneur, sauve-Moi! » (Matthieu 14:30, LSG). Ensuite, Jésus tendit la main et fit juste ce que Pierre avait demandé. Le fait que « Jésus tendit la main, le saisit » (Matt. 14:31, NBS), alors que Jésus aurait simplement pu le gar- der surl’eau sans le contact physique, a surement aidé Pierre à se rendre compte à quel point il a dû apprendre à dépendre de Jésus.

Nous pouvons commencer avec une grande foi, ayant confiance en  la puissance de notre Seigneur, mais quand la situation devient terrible, il faut se rappeler les paroles de Jésus à Pierre: « homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté? » (Matt. 14:31).

 

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29 Mars

 

Renier son Seigneur

 

(page 10 du guide standard)


Lisez Luc 22:31–34, 54–62. Quelles leçons pouvons-nous apprendre des échecs de Pierre?

 

 

 

 

Les intentions de Pierre étaient bonnes. Et, en fait, il a montré plus de courage que tous les autres disciples. En effet, il avait suivi Jésus afin de savoir ce qui adviendrait de Lui. Mais ce faisant, il a décidé de cacher sa véritable identité. Ce compromis, cette déviation de la trajectoire de ce qui est bon et juste, l’a amené à renier son Seigneur trois fois, exactement comme Jésus l’avait prévenu.

Ici, l’histoire de Pierre est tristement très instructive sur combien le résultat d’un compromis peut être dévastateur.

Comme nous le savons, l’histoire du christianisme est souillée par des résultats terribles qui se produisent quand les chrétiens compromettent les vérités essentielles. Bien que la vie elle-même implique souvent des compromis, et il faut parfois être prêt à donner et à recevoir, dans les vérités essentielles, nous devons rester fermes. En tant que peuple, nous devons apprendre quelles sont les choses que nous ne devons jamais compromettre, en toutes circonstances (voir, par exemple, Apo. 14:12).

Selon Ellen G. White, le compromis et l’échec de Pierre ont com- mencé à Gethsémané, quand, au lieu de prier, il dormait et n’était donc pas spirituellement prêt pour ce qui allait arriver. S’il avait été fidèle dans la prière, « il n’eût pas renié son Maitre. » – Jésus-Christ, p. 713.

Oui, Pierre a échoué terriblement. Mais aussi grand que fût son échec, la grâce de Dieu était encore plus grande. « Mais là où le péché s’est amplifié, la grâce a surabondé » (Rom. 5:20, LSG). C’est le pardon de Jésusqui fait de Pierre un des principaux dirigeants de l’église chrétienne primitive. Quelle puissante leçon pour nous tous sur la réalité de la grâce divine. Quelle leçon pour nous tous que, malgré nos échecs, nous devons progresser par la foi!

Oui, Pierre savait ce que cela signifiait d’être pardonné. De première main, il savait ce qu’était l’évangile, parce qu’il avait connu, non seule- ment la réalité de sa nature humaine pécheresse, mais aussi la grandeur et laprofondeur de l’amour et de la grâce de Dieu envers les pécheurs.

 

 

 

 

 

 

 

 

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30 Mars

 

(page 11 du guide standard)


Pierre comme dirigeant de l’église

Pendant le ministère de Jésus, Pierre agissait souvent comme chef de file des 12 disciples. Il est leur porte-parole habituel. Quand Matthieu répertorie les disciples, il dit : « Le premier, Simon appelé Pierre … » (Matthieu 10:2, Colombe). Pierre a également pris un rôle de premier plan dans l’église primitive. C’est Pierre qui a pris l’initiative de nom- mer un disciple pour remplacer Judas Iscariote, qui avait trahi Jésus (Actes 1:15-25). Le jour de la Pentecôte, c’est Pierre qui a expliqué à la foule qu’ils voyaient le don promis de l’Esprit, effusé par Dieu sur Son peuple (Actes 2:14-36). C’est Pierre qui, lors de son arrestation pour avoir prêché la résurrection des morts, a parlé au grand-prêtre et aux dirigeants juifs assemblés (Actes 4:1-12). C’est Pierre qui a été conduit chez Corneille, premier gentil à être accepté comme disciple de Jésus (Actes 10:1-48). C’est Pierre que Paul visita pendant 15 jours quand Paul est arrivé à Jérusalem après sa conversion (Galates 1:18). En effet, en décrivant le cercle des disciples de Jésus à Jérusalem à l’époque, Paul identifie trois « piliers » de l’église: Pierre, Jacques le frère de Jésus et Jean le disciple bienaimé (Gal. 2:9).

 

Lisez Gal. 1:18, 19; 2:9, 11–14. Que nous disent ces textes sur Pierre, même s’il a œuvré ainsi au premier rang dans l’église primitive?

 

 

 

Même en tant que dirigeant de l’église, même ayant reçu l’appel direct et clair du Seigneur (Jésus a dit à Pierre, « Pais Mes brebis », Jean 21:17), et bien qu’il ait reçu la vision « qu’il ne fallait dire d’aucun homme qu’il est souillé ou impur » (Actes 10:28), Pierre avait encore quelques points de croissance importants à parfaire.

Dans les premiers jours de l’église, presque tous les chrétiens étaient des Juifs, dont beaucoup étaient « zélés pour la loi » (Actes 21:20). Dans leur interprétation de la loi, manger avec les gentils était problé- matique parce que les gentils étaient considérés comme impurs. Quand certains chrétiens juifs sont venus de Jérusalem de chez Jacques, Pierre arrêta de manger avec les gentils à Antioche.

Pour Paul, un tel comportement portait atteinte à l’évangile lui- même. Il voyait les actions de Pierre comme une franche hypocrisie et il n’a pas craint de le réprimander à ce sujet. En fait, Paul a saisi cette occasion pour exprimer l’enseignement essentiel de la foi chrétienne: la justification par la foi seule (see Gal. 2:14–16).

 

 

 

 

 

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Mars 31

 

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Réflexion avancée: Lisez Ellen G. White, Jésus-Christ, «  L’appel des disciples » Chap. 25, « Une nuit sur le lac » Chap. 40.

 

De l’acceptation du pêcheur de sa propre nature pécheresse à sa décla- ration intrépide sur Jésus comme « Le Christ, le Fils du Dieu vivant » (Matthieu 16:16, LSG), à son terrible reniement de son Seigneur et même à ses triomphes et à ses erreurs comme chef de file dans l’église, Pierre avait certainement été un acteur clé. Ainsi, sous l’inspiration sans faille de l’Esprit Saint, il pouvait écrire ce qu’il a fait, non seulement à partir des connaissances théoriques, mais aussi de l’expérience elle-même. Il connaissait non seulement la grâce salvatrice de Christ, mais aussi Sa grâce transformatrice: « Avant la grande chute de Pierre, il a toujours été au-devantde la scène et dictatorial, parlant imprudemment sous l’impul- sion du moment. Il était toujours prêt à corriger les autres et à exprimer sa pensée avant d’avoir une compréhension claire de lui-même ou de ce qu’il avait à dire. Mais Pierre fut converti et le converti Pierre était très différent de l’impétueux et imprudent Pierre. Alors qu’il a conservé son ancienne ferveur, la grâce de Christ régissait son zèle. Au lieu d’être impétueux, confiant, autonome et exalté, il était calme, tempérant et propice à l’apprentissage. Il put ensuite nourrir les agneaux ainsi que les brebis du troupeau de Christ. »  Ellen G. White, Testimonies for the Church, vol. 5, pp. 334, 335, vol. 5, p. 334, 335.

Qui d’entre nous ne peut pas se rapporter dans une certaine mesure à Pierre? Qui n’a pas à certains moments pris position avec audace pour sa foi? Et qui n’a pas, à certains moments, lamentablement échoué?


Discussion:

 

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Histoire

Les funérailles annulées: 1e partie

Un jour après l’école, j’ai entendu ma sœur parler à un ami. « Mais cela est arrivé », dit une fille. « L’homme était mort, et maintenant il est vivant. » Comment une personne morte peut-elle revenir à la vie? Me demandais-je. Puis, je dis à haute voix: « cela ne peut jamais arriver ».

« C’est la vérité », dit ma sœur. « L’homme était mort, et maintenant il est vivant. »

Je savais que Dieu avait ressuscité des gens d’entre les morts aux temps bibliques. Mais de tels miracles ne se sont plus produits. N’est-ce pas? Je me mis à genou et fis la prière de Thomas. « Seigneur, si cela est vrai, je voudrais le voir de mes propres yeux. Puis je le croirai » (Jean 20:25).

Après un certain temps, j’oubliai cette étrange histoire d’un homme mort rendu à vie.

Après avoir fini le lycée, j’ai fait la demande pour servir comme un pion- nier de la Mission mondiale avant de commencer l’université.

Un pionnier de la Mission mondiale est un laïc, choisi par l’église, à qui l’on donne quelques moyens en lui demandant de se déplacer dans une communauté et d’enseigner l’évangile éternel et les valeurs du christia- nisme. Les pionniers jouent un rôle unique et spécial dans le démarrage de nouvelles congrégations dans de nouveaux domaines, parmi les nouveaux groupes de personnes.

J’ai été affecté à une région reculée au centre du Nigeria,  les étrangers n’y vont presque jamais et  nous n’avions pas de croyants adventistes du septième jour. Je m’installai dans un village et commençai à me faire des amis. La plupart des villageois adoraient des idoles, mais certains m’ont permis de partager l’évangile avec eux. Une adolescente nommée One- Ojo semblait particulièrement intéressée à connaitre Dieu. Je commençai à étudier la Bible avec elle.

Puis un après-midi, un garçon courut dans ma chambre en criant qu’One-Ojo était morte. « Elle est morte la nuit dernière », déclara le gar- çon. « La famille veut que vous veniez avant qu’on ne l’enterre. »

Hébété, je glissai mes chaussures et courus vers la maison de One- Ojo. Quand je suis arrivé, j’ai trouvé son corps allongé sur un tapis de paille, pieds et poings liés et prêt pour l’enterrement. J’observai le corps en pensant à notre étude biblique juste la veille. Comment peut-elle être morte? Me demandais-je. Je touchai son bras; elle était raide et froide. Je demandai la permission de prier avant que la famille ne procède à l’enterrement. Une vingtaine de personnes dans la salle m’observaient m’agenouiller à côté de son tapis sépulcral, et je priai. Je demandai à Dieu de redonner la vie à cette jeune fille pour enseigner à ces gens que Dieu est tout-puissant.

J’avais prié environ une heure quand j’ai remarqué des gouttes de sueur sur le corps d’One-Ojo. Je mis ma main sur son bras et sentis la chaleur. Encouragé, je continuai à prier. Puis One-Ojo éternua.

À suivre …

 

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Produit par le Comité de la Conférence Générale pour la Mission Adventiste. Site Web: www.AdventistMission.org


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La leçon en bref

 

Texte clé: Luc 5:1-11

Objectifs:

Savoir: Reconnaitre sa propre insuffisance tout en ayant confiance en la puis- sance de Jésus pour accomplir Sa mission.

Ressentir: Exprimer de la gratitude pour le privilège d’être appelé par Jésus pour travailler pour Lui, malgré un sentiment d’indignité à être en relation étroite avec Lui.

Agir: Répondre à l’appel de Jésus à devenir un pêcheur d’hommes, de femmes, d’enfants et de jeunes, prêts à tout abandonner pour Le suivre.

Plan de l’étude:
  1. Savoir: Jésus a besoin des collaborateurs de service dans l’entreprise de

« pêche » aux humains

A Qu’est-ce qui nous rend dignes de devenir collaborateurs de Jésus?

B D’où vient la puissance qui nous permet d’amener des âmes dans le filet de l’évangile? Comment devons-nous nous connecter à la Source de cette puis- sance?

 

II. Ressentir: Pécheurs indignes, mais pleins de gratitude et obéissants

A De quelle manière sentons-nous notre indignité en tant que pécheurs à être en étroite relation avec Jésus?

B Comment pouvons-nous exprimer notre gratitude pour le privilège d’être appelés à devenir des collaborateurs de Christ?

 

III. Agir: Répondre à Son appel

A Pourquoi est-ce important quand nous considérions l’appel de Christ, de reconnaitre que ce n’est pas notre suffisance ou notre force qui nous donnent le succès dans Sa mission?

B Pourquoi devons-nous quitter tout pour suivre Jésus et s’acquitter de Sa mission pour les âmes?

 

Résumé: La vie de Pierre a été considérablement transformée lorsqu’il a réalisé sa véri- table condition de pécheur en présence de Christ. Pierre a obéi volontairement aux ordres de Jésus et il a été témoin de la puissance de Christ pour accomplir Sa missionindépendamment de ses compétences de pêcheur professionnel. Pierre a appris qu’il doit faire confiance à la suffisance de Christ seul.

 

 

 

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Cycle d’apprentissage

ÉTAPE 1—Motiver

Pleins feux sur l’Écriture: Matthieu 14:25-33

Concept clé de croissance spirituelle: Faire confiance à notre  propre suffisance mène au danger et au désespoir. Quand Pierre s’est rendu compte que son seul espoir est en Christ et Lui a demandé de l’aide, il fut capablede vaincre les vagues du désespoir qui menaçaient sa vie et son âme. Jésus nous demande encore, comme autrefois à Pierre,

« Pourquoi as-tu douté? » (Matthieu 14:31). En tant que disciples, nous devons répondre dans l’adoration en disant: « Tu es véritablement le Fils de Dieu. » (Matthieu 14:33, LSG). D’autres expériences de la vie de Pierrerévèlent également sa lutte constante contre l’autonomie et sa lenteur à tirer la leçon que Christ a essayé de lui enseigner. C’est seulement quand il est devenu humble et brisé après son reniement de Jésus qu’il a été complètement transformé. C’est alors qu’il a accepté totalement le carac- tère suffisant de Christ, prêt à devenir un instrument entre les mains de Christ pour l’accomplissement de Sa mission.

 

Pour les moniteurs: L’objectif de cette leçon est de diriger les membres de la classe à se méfier de leur propre suffisance et à apprendre à s’appuyer sur la suffisance de Christ.

 

Activité et discussion d’ouverture: Demandez aux membres de  la classe de lire Matthieu 14:25-33. Discutez du cadre dans lequel cet évènement se déroule (Matthieu 14:13-24) et ce que Pierre aurait  retirer de ces évè- nements. Demandezà la classe d’examiner les évènements de leur vie qui les ont conduits à compter sur eux-mêmes. Invitez-les à se rappeler de comment les choses ont tourné mal avant qu’ils ne se confient à Christ et à Sa puissance dans leur vie. En se basant surles évènements subséquents dans la vie de Pierre, dans quelle mesure apprend-il sa leçon ici? Comment apprenons-nous actuellement la leçon pour faire confiance à la puissance et à la suffisance de Christ dans nos premières expériences?Pourquoi Jésus ne renonce-t-Il pas à nous tout simplement parce que nous n’apprenons pas la leçon dès la première occasion et pour toujours?

ÉTAPE 2—Explorer

Pour les moniteurs: Plusieurs points importants sont développés dans Luc 5:1-11 qui doivent être soulignés aux membres de la classe. Jésus équipe ceux qu’Il appelle; la puissance est à Lui. Les hommes qu’il appellesont des pêcheurs professionnels, mais il les appelle pour devenir apprentis pêcheurs de personnes, une tâche pour laquelle ils manquent d’expertise. Jésus fournit la preuve qu’Il est le profession- nel à la pêche auxhumains. Si ceux qu’Il appelle se confient en Lui, plutôt qu’en leurs propres méthodes, Il leur fournira une prise réus-

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sie. Ils doivent reconnaitre Sa divinité et leur indignité. Ils doivent  également abandonner leurs propres outils et méthodes afin de Le suivre dans l’humble obéissance en réponse à Son appel et grâce à Son équipement.

Commentaire biblique

  1. L’appelau service (Lisez Luc 5:1-11 avec votre classe)

En tant qu’un pêcheur professionnel, Pierre passait sa vie sur l’eau.    Il connait ce que cela coute à un pêcheur pour attraper des poissons. Il sait aussi qu’on ne marche pas sur l’eau. Jésus renverse l’ensemble des connaissances et l’autosuffisance de Pierre. Pour pêcher efficacement, il faut avoir le pouvoir sur la nature. Seul Jésus a ce pouvoir. Il le démontre en remplissant les filets de Pierre d’une énorme prise de poissons après que Pierre ait passé toute la nuit sans rien attraper. (Plus tard, Jésus montre également Son pouvoir en marchant sur l’eau.) Pierre a besoin de reconnaitre et d’apprécier la divinité de Jésus et sa propre indignité afin qu’Il puisse œuvrer en communion avec Lui (Luc 5:8). Pierre doit aussi apprendre à faire confiance à Jésus lorsqu’Il donne un ordre ou une ins- truction, car le Sauveur sait toujours exactement ce qu’Il fait et Il a le pou- voir d’exécuter Sa propre volonté. Pierre a besoin également de délaisser tous ses propres outils et méthodes pour suivre Jésus, en humble apprenti au pied du Maitre pêcheur d’hommes et de femmes (Luc 5:10, 11).

 

Considérez ceci: Comment avons-nous réussi à la pêche pour les âmes par nous-mêmes, à l’aide des méthodes purement humaines? Combien plus aurions-nous du succès si nous faisions confiance aux méthodes et à la puissance de Christ et pourquoi?

  1. L’appel à confesser Christ (Lisez Matthieu 16:13-19 avec votre classe.)

Jésus invite Ses disciples à confesser leur prise de conscience de Son identité (« Qui dites-vous que Je suis? » Matthieu 16:15, LSG). Pierre, l’exubérant porte-parole pour les autres, exprime sa confession que Jésus est le Christ (le Messie), le fils du Dieu vivant (Matthieu 16:16). Jésus déclare que Pierre ne pouvait connaitre cette vérité que par révélation du Père (Matthieu 16:17). Cette reconnaissance n’est nullement un honneur à Pierre, mais elle souligne la nécessité d’une vision divine pour arriver   à une telle conclusion. Malheureusement, Pierre semble être devenu plus confiant et tributaire de sa propre compréhension de Christ et de Sa mis- sion (Matthieu 16:21-23).

 

Considérez ceci: Comment pouvons-nous être certains que nous connais- sons la véritable identité de Christ comme étant le Messie? Comment pouvons-nous atteindre une connaissance plus intime de Christ et de ce qu’Il est en mesure d’accomplir dans notre vie?

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III.  L’appel à l’humilité (Lisez Matthieu 16:21-23 avec votre classe.)

Alors que Jésus essaye d’expliquer Sa mission  à Ses disciples,  Pierre Lui  fait un reproche: « Dieu t’en préserve, Seigneur! Cela ne t’arrivera jamais » (Matthieu 16:22, NBS). L’attitude confiante de Pierre est fortement réprimandée par Jésus comme étant l’expression de l’esprit de Satan. Que signifie Jésus quand Il dit à Pierre : « tu ne penses pas comme Dieu, mais comme les humains » (Matt. 16:23, NBS)? Qu’est-ce que Pierre semble avoir à l’esprit dans son reproche à Jésus? Comment développer une attitude plus humble, avec un effacement total de nous-mêmes? Que révèle 1 Pierre 5:5, 6 qui aide Pierre à apprendre finale- ment l’importance de l’humilité?

 

Considérez ceci: De quelle manière nos attentes de Jésus correspondent-elles à Son propre sentiment d’identité et de mission? Comment savoir quand nous sommes prêts à apprendre la leçon d’humilité?

  1. L’appelà la fidélité (Revoyez ensemble Matthieu 26 : 31-35, 69-75; Luc 22:31-34.)

Après avoir passé trois ans et demi avec Jésus, Pierre n’a pas encore  appris sa leçon. D’abord, Pierre rejette la prédiction de Jésus que tous L’abandonneraient et fuiraient, en insistant sur le fait que lui ne le ferait point. Puis il renie Jésus Lui-même, insistant sur le fait qu’il ne Le connait pas. Quand Pierre se rend compte que Jésus le connait plus que lui-même ne se connaisse, il se soumet entièrement à Dieu et permet à l’Esprit de Dieu de le contrôler. Cette soumission complète se traduit par sa conversion, ce qui le met en position de devenir un leadeur spirituel de l’église de Jésus et l’auteur de deux épitres qui encouragent les autres à être fidèles à Jésus.

Il est intéressant de noter que, après que Pierre ait été actif pendant de nombreuses années comme un dirigeant de l’église et apôtre, il expose encore certaines faiblesses pour lesquelles il est réprouvé, selon Paul, dans Galates 2:11-14. Ellen G. White a écrit concernant cet incident: « Pierre reconnut son erreur, et se mit immédiatement en devoir de réparer le mal qu’il avait commis. Dieu, qui connait la fin dès le commencement, permit que cette faiblesse de caractère fût révélée chez l’apôtre, afin qu’ainsi mis à l’épreuve, il se rendît compte qu’il n’y avait rien en lui-même dont il puisse se vanter. Les hommes les plus surs, abandonnés à eux-mêmes, peuvent s’égarer dans leur jugement. » – Conquérants pacifiques, p. 175.

Discussion:

Ê Comment l’expérience de Pierre dans ces évènements de Matthieu 26 et Luc 22 prépare-t-elle sa compréhension pour l’écriture de ses deux épitres?

Ë Comment nous identifions-nous avec la confiance et l’affirmation de soi de Pierre? Qu’est-ce qui devra nous arriver pour que nous arrivions à sou- mettre notre confiance en soi à Dieu afin que nous puissions apprendre aux pieds du Maitre?

 

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Ì Quel rôle la prière de Jésus pour Pierre (Luc 22:32) joue-t-elle dans sa conversion? Comment cette prière permet-elle à Pierre d’encourager ses frères par le biais de l’écriture de ses deux épitres? Comment le fait de savoir que Jésus a prié pour nous (Jean 17:20) nous donne de l’encoura- gement et de l’espoir?

ÉTAPE 3—Appliquer

Pour les moniteurs: Rappelez à la classe que l’expérience de Pierre n’est pas propre à lui seul. Seulement, il est plus audacieux et plus franc en s’affirmant dans diverses situations que ses camarades disciples; ainsi, il reçoit plusd’attention dans les Évangiles. Aucun des disciples ne compre- nait ce que Jésus leur disait sur Sa mission (Luc 9:44, 45). Tout comme Élie (Jacques 5:17), ils sont des êtres humains partageant les mêmes lacunes que nous tous, et ainsi,ayant besoin de la même puissance divine pour avoir la victoire sur ces faiblesses.

À méditer:

Ê Qu’ai-je en commun avec Pierre? Quel est mon potentiel en bien ou en mal?

Ë Comment puis-je être encouragé en me rappelant que Jésus prie pour moi, afin que lorsque je serai converti, que je puisse, à mon tour, affermir mes frères et sœurs?

Activité: Demandez à la classe de prier spécialement pour les membres d’église, y compris ceux qui luttent avec les tentations de Satan. Encouragez-vous les uns les autres à être fidèle.

Autre activité: Discutez avec la classe de l’appel au discipulat (pêche aux per- sonnes), que Jésus fait à Pierre, André, Jacques et Jean, dans Luc 5:1-11 (Comparez avec Matthieu 4:18-22). Planifiez un projet de classe qui consis- terait à attirer les gens dans les filets de l’évangile

ÉTAPE 4—Créer

Pour les moniteurs: Nous avons une occasion ici se rapportant à la vie et à l’expérience de Pierre. Notez la façon dont Jésus tend la main pour encourager Pierre plutôt que de le critiquer pour ses échecs, même quand Ilprédit certains de ses défauts. Quelles expériences les membres de la classe peuvent-ils citer comme une preuve que Jésus est  pour les encourager, malgré leurs échecs fréquents?

 

Activités: Créez un graphique, si les fournitures sont disponibles, des hauts et des bas, des réussites et des échecs, dans la vie de Pierre, comme rapportés dans le Nouveau Testament. Alternativement, si les fournitures ne sont pas dispo- nibles, demandez à la classe de répertorier ces aspects de la vie de Pierre. Quel modèle émerge? Quelle relation le modèle a-t-il avec la conversion de Pierre? Comment cela nous instruit-il?

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*1–7 Avril

 

(page 14 du guide standard)


Un héritage incorruptible

 

 

 

Sabbat aprèS-Midi

Lecture de la semaine 1 Pierre 1:1, 2; Jean 3:16; Ézéchiel

33: 11; 1 Pierre 1:3-21; Lévitique 11:44, 45; 1 Pierre 1:22-25.

À

 

Verset à mémoriser: « Ayant purifié vos âmes en obéissant à la vérité pour avoir un amour fraternel sincère, aimez-vous ardemment les uns les autres, de tout votre cœur. » (1 Pierre 1:22, LSG).

 

chaque fois qu’on étudie la Bible, en particulier en se concen- trant sur un livre ou même sur une section d’un livre, quelques questions doivent être répondues, si possible.

Tout d’abord, il serait bon de savoir qui était l’auditoire visé. Deuxièmement, peut-être plus important encore, il serait bon  de savoir quelle était la raison précise qui a poussé quelqu’un à écrire. À quel problème particulier (le cas échéant) l’auteur voulait-il répondre (comme le fait l’épitre de Paul aux Galates en ce qui concerne les erreurs théologiques enseignées sur le salut et la loi)? Comme nous le savons, une grande partie du Nouveau Testament a été écrite en forme d’épitres, ou de lettres, et généralement, les gens écrivent des lettres pour transmettre des messages spécifiques aux destinataires.

En d’autres termes, en lisant Pierre, il serait bon de savoir, autant que possible, le contexte historique de sa lettre. Qu’est-ce qu’il dit et pourquoi? Et bien sûr, le plus important de tout: quel message pou- vons-nous (nous les destinateurs, sous l’inspiration) en tirer?

Et comme nous le verrons bientôt, même dans les quelques pre- miers versets, Pierre a beaucoup de vérité importante à nous révéler aujourd’hui, des siècles après.

*Étudiez cette leçon pour le sabbat 8 Avril.

 

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Aux exilés

 

2 Avril

 

(page 15 du guide standard)


Si vous recevez un bout de papier qui commence: « Cher Monsieur ou Madame », vous vous rendrez compte que vous avez affaire à une lettre. Et on pourrait penser que la lettre venait de quelqu’un qui n’était probablement pas proche.

Tout comme les lettres modernes ont une appellation standard au début, ainsi étaient les lettres dans l’ancien temps. La première épitre de Pierre commence comme le ferait n’importe quelle lettre ancienne. Elle identifie l’auteur et ceux à qui elle a été envoyée.

Lisez 1 Pie. 1:1. Que pouvons-nous apprendre de ce verset qui contri- bue à nous donner une lumière sur le contexte?

 

 

 

 

Pierre s’identifie clairement. Son nom est le premier mot de la lettre. Pourtant, il s’est immédiatement défini lui-même comme « Apôtre de Jésus-Christ ». Ainsi, comme Paul l’a souvent fait (Galates 1:1, Romains 1:1,Éphésiens 1:1), Pierre établit tout de suite ses « lettres de créance » en mettant l’accent sur sa vocation divine. Il est « un apôtre », « un envoyé », et celui qui l’a envoyé était le Seigneur Jésus-Christ.

Pierre identifie une région à laquelle sa lettre était destinée: « le Pont, la Galatie, la Cappadoce, l’Asie et la Bithynie ». Ce sont toutes les régions d’Asie mineure, à peu près équivalentes à la partie de la Turquie moderne, à l’est du Bosphore.

Il existe des débats pour savoir si Pierre écrivait principalement aux croyants juifs ou aux croyants gentils. Les termes utilisés par Pierre dans 1 Pierre 1:1 « étrangers et dispersés » (LSG), « dispersion [dias- pora], » (Colombe, NBS, TOB) sont des termes qui décrivent naturelle- ment les Juifs vivant à l’extérieur de la Terre Sainte au premier siècle. Les mots choisis et sanctifié dans 1 Pierre 1:2 sont adaptés à la fois  pour les Juifs et les chrétiens. Ceux à l’extérieur de la communauté décrits comme « païens » (1 Pie. 2:12, 4:3) soulignent également le caractère juif de ceux à qui Pierre écrit.

Certains commentateurs font valoir, en réponse, que ce que Pierre dit dans 1 Pierre 1:18 / 4:3 serait plus approprié aux gentils convertis au chris- tianisme plutôt qu’aux Juifs. Après tout, Pierre écrirait-il vraiment aux Juifs sur «La façon de vivre que vous avez reçue de vos ancêtres ne menait à rien » (PDV)? Ou dirait-il aux lecteurs Juifs, « C’est assez, en effet, d’avoir dans le temps passé accompli la volonté des païens, en marchant dans la dissolution, les convoitises, l’ivrognerie, les excès du manger et du boire, et les idolâtries criminelles » (1 Pierre 4:3, LSG)?

Ce qui est plus essentiel pour nous, cependant, n’est pas tellement le public, mais plutôt, ce que dit le message.

 

 

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Les élus

 

3 Avril

 

(page 16 du guide standard)


Lisez 1 Pierre 1:2. Qu’est-ce que cela nous apprend d’autre sur ceux  à qui Pierre écrivait? Comment les appelle-t-il?

 

 

 

 

Qu’il écrive aux croyants spécifiquement juifs ou aux Gentils, Pierre était sûr d’une chose: ils sont « élus selon la prescience de Dieu le Père » (1 Pierre 1:2).

Ici, cependant, il faut être prudent. Cela ne signifie pas que Dieu a prédestiné certains à être sauvés et d’autres à être perdus, et comme par hasard, ceux à qui Pierre écrivait seraient parmi ceux que Dieu aurait prédestinés pour le salut, tandis que d’autres étaient prédestinés par Dieu pour être perdus. Cela ne cadre aucunement avec l’enseigne- ment biblique.

Lisez 1 Timothée 2:4, 2 Pierre 3:9, Jean 3:16, Ézéchiel 33: 11. Comment ces versets nous aident-ils à comprendre ce que Pierre voulait dire quand il appelait ces croyants les « élus »?

 

 

 

 

L’Écriture est claire que c’était le plan de Dieu que tout le monde soit sauvé, un plan mis en place en notre faveur avant même la création de la terre: « En Lui, Dieu nous a élus avant la fondation  du monde. » (Éphésiens 1:4, Colombe). « Tous » sont «  élus »  en ce sens que le dessein originel de Dieu était que tout le monde soit sauvé et que personne ne soit perdu. Il a prédestiné toute l’humanité à la vie éternelle. Cela signifie que le plan du salut était suffisant pour que chacun puisse être inclus dans l’expiation, même si tout le monde n’accepterait pas les mérites de cette expiation.

La prescience de Dieu des élus n’est que Sa connaissance d’avance de ce que serait leur libre choix en ce qui concerne le salut. Cette prescience ne force leur choix en aucune manière, pas plus qu’une mère sachant d’avance que son enfant choisirait un gâteau au chocolat au lieu du haricot vert, ne signifie que sa prescience du choix a forcé l’enfant à le faire.

 

 

 

 

 

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Thèmes clés

 

4 Avril

 

(page 17 du guide standard)


Lisez 1 Pierre 1:3-12. Quel est le message principal de pierre dans ces versets?

 

 

 

 

 

Dans ses vœux à ses lecteurs dans 1 Pierre 1: 1, 2, Pierre a déjà men- tionné le Père, le Fils et le Saint-Esprit (1 Pierre 1:2). Les trois membres de la divinité font l’objet de 1 Pierre 1: 3-12. Le Père et le Fils sont le sujet de 1 Pierre 1: 3-9, et le Saint-Esprit est important dans 1 Pierre 1:10-12.

En écrivant sur le Père, le Fils et l’œuvre de l’Esprit Saint, Pierre intro- duit plusieurs thèmes qu’il abordera plus tard.

Pierre commence (1 Pierre 1:3; voir aussi Jean 3:7) en affirmant que les chrétiens sont nés de nouveau. Toute leur vie a été transformée par la résurrection de Jésus et par l’héritage extraordinaire qui attend les chrétiens dans le ciel (1 Pierre 1:3, 4). Ici, comme dans tant d’autres passages du Nouveau Testament, la résurrection de Jésus est essentielle à l’espérance chrétienne.

Cette espérance donne aux chrétiens une raison de se réjouir, malgré le fait que plusieurs des lecteurs de 1 Pierre souffrent. Cette souffrance teste et affine leur foi, à l’instar du feu qui raffine l’or. Même si les lecteurs de Pierre n’ont pas vu Jésus pendant Son ministère terrestre, ils L’aiment et croient en Lui. Et le résultat de leur foi en Lui est le salut et la promesse d’un « héritage qui ne peut ni se corrompre, ni se souiller, ni se flétrir et qui vous est réservé dans les cieux. » (1 Pierre 1:4, Colombe).

Pierre leur permet aussi de savoir que les prophètes de l’ancien temps avaient « prophétisé au sujet de la grâce qui vous était destinée. » (1 Pierre 1:10, Colombe). Les prophètes de l’Ancien Testament « ont porté les rechercheset les investigations » (1 Pierre 1:10, Colombe) sur le salut que ces croyants connaissent alors en Jésus.

Dans leur souffrance due à la persécution pour leur foi, Pierre leur demande de savoir qu’ils font partie d’un conflit beaucoup plus large entre le bien et le mal. En fin de compte, il cherche à les aider à rester fidèles à la vérité,malgré les épreuves.

 

 

 

 

 

 

 

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5 Avril

 

Mener une vie de racheté

 

(page 18 du guide standard)


Lisez 1 Pierre 1:13-21. Selon ce passage, qu’est-ce qui devrait motiver le comportement chrétien?

 

 

L’expression « c’est pourquoi », qui commence dans 1 Pierre 1:13 (Colombe), montre que ce que Pierre dira par la suite se développe à partir de ce qu’il venait de dire. Comme nous l’avons vu dans l’étude d’hier, Pierre venait de parler de la grâce de Dieu et de l’espoir que les chrétiens ont en Jésus-Christ (1 Pierre 1:3-12).

À la suite de cette grâce et de cette espérance, Pierre invite ses lec- teurs ainsi : « mobilisez vos facultés mentales. » (1 Pierre 1:13, NBS). Autrement dit, en réponse au salut qu’ils ont en Jésus, ils doivent préparer leur esprit afin de se montrer fermes et fidèles (1 Pie. 1:13).

Lisez 1 Pierre 1:13. Que signifie le fait de faire reposer entièrement votre espoir sur la grâce révélée en Jésus?

 

 

Sans aucun doute, Pierre leur dit que leur espoir réside uniquement en Jésus. Mais il souligne ensuite qu’un certain niveau de compor- tement est attendu des chrétiens en réponse à leur salut. Il note trois grandes motivations du comportement chrétien: le caractère de Dieu (1 Pierre 1:15, 16), le jugement à venir (1 Pie. 1:17) et le prix de la

rédemption (1 Pierre 1:17-21).

La première motivation du comportement chrétien est le caractère de Dieu. Ce caractère peut se résumer ainsi: Dieu est saint. Pierre cite Lévitique 11: 44, 45, quand il dit: « Soyez  saints; car Je suis saint »   (1 Pierre 1:16, TOB). Donc ceux qui suivent Jésus doivent aussi être saints (1 Pie. 1:15-17).

Une deuxième motivation du comportement chrétien se trouve dans la réalisation que Dieu, qui est saint, jugera tout le monde de manière impartiale, selon ce que chacun aura fait (1 Pie. 1:17).

Une troisième motivation provient de la grande vérité que les chré- tiens sont rachetés. Cela signifie qu’ils ont été rachetés à un prix très élevé: le sang précieux de Christ (1 Pierre 1:19). Pierre souligne que la mort de Jésus n’était pas un accident de l’histoire, mais quelque chose établie avant la fondation du monde (1 Pie. 1:20).

 

 

 

 

 

 

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6 Avril

 

S’aimer les uns les autres

 

(page 19 du guide standard)


Pierre dirige ensuite les chrétiens à l’ultime expression d’une vie sainte et fidèle.

Lisez 1 Pierre 1:22-25. Quel point crucial soulève-t-il ici à propos de ce que cela signifie d’être un chrétien?

 

 

 

 

Le point de départ de Pierre est que les chrétiens sont déjà purifiés (« vous êtes purifiés », NBS) et vivent dans l’obéissance à la vérité (1 Pie. 1:22). Le verbe « purifier » ou « nettoyer » est étroitement lié aux mots saints et sainteté, ce qui établit un lien avec ce que Pierre a écrit quelques versets plus tôt (1 Pie. 1:15). Grâce à leur soumission à Jésus et par le biais de leur baptême (cf. 1 Pierre 3:21, 22), les chrétiens se sont eux-mêmes purifiés et se sont mis à part pour Dieu, et ils le font en obéissant à la vérité.

Ce changement dans leur vie a pour conséquence naturelle de se trouver dans une étroite relation avec d’autres personnes qui partagent la même vision du monde. Ces relations sont si proches que Pierre utilise le langage de la famille pour les décrire. Les chrétiens doivent agir avec amour fraternel. Le mot grec philadelphia utilisé dans 1 Pierre 1:22, quand il parle de « l’amour fraternel », signifie littéralement « l’amour du frère ou de la sœur. » C’est l’amour que les familles ont les unes envers les autres.

Il y a plusieurs mots différents en grec qui sont traduits par « amour » : philia (amitié), eros (amour passionné d’un mari et d’une femme), agape (amour pur qui aspire au bien d’autrui). Le mot que Pierre utilise lors- qu’il écrit « aimez-vous les uns les autres ardemment et de tout cœur » (1 Pierre 1:22, Colombe), est lié à agape  ce qui signifie généralement, l’amour pur qui aspire au bien d’autrui. C’est certainement la raison pour laquelle ila ajouté l’expression « [s’aimer] d’un cœur pur » (1 Pie. 1:22, NBS), le genre de cœur qui vient du fait d’être «  de nouveau » (1 Pie. 1:23; voir aussi 1 Pierre 1:3) par le biais de la parole incorruptible de Dieu. Ce genred’amour ne vient que de Dieu; ce n’est pas ce qu’un cœur inconverti, égoïste et égocentrique manifestera, c’est sans doute la raison pour laquelle Pierre insiste sur le fait d’être purifié et « obéissant à la vérité » (1 Pierre 1:22). La vérité ne se résume pas à la croyance; c’est aussi le témoignage que porte notre vie.

 

 

 

 

 

 

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7 Avril

 

(page 20 du guide standard)


Réflexion avancée: Lisez Ellen G.  White,  «  Obéissance  parfaite  grâce au Christ » Chap. 59 ; « Le Christ, chemin de la vie » Chap. 57, dans Messages choisis, vol. 1.

 

C’est merveilleux de voir combien ce premier chapitre de Pierre est riche et profond et comment il aborde plusieurs thèmes. Pierre com- mence son épitre avec une méditation sur le caractère de la divinité, dont le Père, le Fils et le Saint-Esprit. Le père a donné un Sauveur     en la personne de Son Fils, Jésus-Christ, et nous avons été élus en   Lui pour la sanctification et l’obéissance. Nous avons appris à aimer Jésus, et en Lui, nous nous réjouissons, car par Sa mort et Sa résurrec- tion, nous avons la promesse d’un « héritage incorruptible » dans le ciel. Malgré les épreuves, nous nous réjouissons du salut qui nous est offert en Christ. « [Les lettres de Pierre] étaient destinées à ranimer   le courage, à raffermir la foi de ceux qui passaient par l’épreuve et l’affliction, et à renouveler les bonnes œuvres des fidèles qui, assaillis par de nombreuses tentations,risquaient de perdre leur confiance. »

– Ellen G. White, Conquérants pacifiques, p. 463. Pendant ce temps, l’Esprit Saint a œuvré à travers les prophètes pour éclairer les jours   où vivaient Pierre et ses lecteurs immédiats. En conséquence, les chrétiens devraient mener une vie sainte, remplie d’obéissance à la vérité, dans des communautés caractérisées par le genre d’amour qui vient d’un « cœur pur ».


Discussion:

 

 

 

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Histoire

Les funérailles annulées: 2e partie

Tout le monde dans la salle entendit One-Ojo éternuer, et ils coururent dehors terrifiés. Je continuai à prier, et One-Ojo ouvrit les yeux. Elle lut- tait pour se dégager des cordes qui la liaient. J’appelai son frère à venir la dénouer les liens funèbres.

Quand son frère la vit lutter, il commença à trembler de peur. Mais je l’exhortai à délier sa sœur. Quand elle fut libérée, nous l’aidions à s’assoir. Les pleureuses qui avaient fui revinrent autour de la porte et des fenêtres pour voir la jeune fille morte qui était maintenant en vie.

One-Ojo demanda de la nourriture, et quelqu’un la lui apporta. Sa force revint rapidement, et nous louâmes Dieu ensemble. Puis, je dis à la famille que Dieu avait guéri leur fille, en réponse à la prière, mais que Dieu n’était pas prêt à partager Sa gloire avec la sorcellerie. Je leur dis de ne pas mettre des herbes sur One-Ojo selon leur coutume, car il s’agit d’une forme de sorcellerie, et cela ne plairait pas à Dieu. La mère et le frère de la jeune fille hochèrent la tête en accord.

Il faisait sombre quand je rentrai dans ma chambre. Mes jambes tremblaient et je me sentais faible et épuisé. Je me mis à genoux et priai: « Dieu, aujourd’hui, ma ‘’prière de Thomas’’ a été exhaussée. Je crois. Utilise-moi comme tu veux. Je suis à toi ». Puis, je tombai dans le lit et dormis à poings fermés.

Environ 1 heure dans la nuit, quelqu’un frappa avec force à ma porte, je me réveillai. « Pasteur Larie, viens ! » supplia une voix de femme. J’ouvris la porte et trouvai la mère de One-Ojo. « Viens ! », supplia-t-elle. « One- Ojo est morte encore. »

« Comment est-ce vrai? » demandai-je. « La puissance de Dieu ne faillit jamais. » Je me précipitai avec elle vers là où One-Ojo gisait sur son lit. Je vérifiai son pouls et sa respiration. Elle était morte  encore une fois. Quand je me mis à genoux à côté d’elle, je sentis les herbes du guérisseur traditionnel que quelqu’un avait répandues sur son corps.

« Qui a mis ces herbes sur son corps? » demandai-je. La mère de One- Ojo déclara que c’est son mari qui l’avait fait, car il était la seule autre personne dans la maison.

« Dieu l’a ressuscitée d’entre les morts », dis-je, « et Il mérite la gloire de sa résurrection. Mais quelqu’un a déshonoré Dieu et appliqué ces herbes sur elle, et voilà pourquoi elle est morte à nouveau! »

Je me tournai et priai alors que la famille attendait en silence. Quelques minutes plus tard, One-Ojo ouvrit les yeux et se redressa. Je restai avec elle quelques minutes. Alors, avant que je ne rentre chez moi, j’avertis la famille de ne jamais permettre à quiconque de toucher son corps avec des herbes de sorcellerie. Sa mère et son frère hochèrent la tête vigoureuse- ment. Puis je m’en allai et je tombai dans le lit, épuisé.

À suivre …

 

 

 

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Produit par le Comité de la Conférence Générale pour la Mission Adventiste. Site Web: www.AdventistMission.org


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La leçon en bref

 

Texte clé: 1 Pierre 1:3-9, 13-21

Objectifs:

Savoir: Se rendre compte que les croyants en Christ sont nés de nouveau dans une espérance vivante par la résurrection de Jésus-Christ.

Ressentir: Vivre la joie du salut.

Agir: Vivre comme un peuple de l’alliance de Dieu, appelé par Dieu à une vie de foi, d’espoir, d’amour et de sainteté.

 

Plan de l’étude:
  1. Savoir:La nouvelle naissance dans une vie d’espérance

A Que signifie le fait d’être né de nouveau par la résurrection de Jésus d’entre les morts?

 

B Qu’implique le fait d’être une partie du peuple de l’alliance de Dieu, appelé à la sainteté?

 

II. Ressentir: N’étant plus étrangers, mais nés dans la maison de Dieu

A Comment se sent-on étranger plutôt que membre d’un foyer ou d’une communauté ?

 

B Comment avons-nous connu la joie de recevoir l’objectif de notre foi, le salut de notre âme?

 

III. Agir: Vivre en tant que membres de la communauté de l’alliance

A Quelles sont les qualités que Pierre recommande à ceux qui sont appe- lés à être des membres de la communauté de la nouvelle alliance de foi?

 

B Quelle motivation Pierre fournit-il pour vivre une vie de sainteté et de crainte respectueuse?

 

Résumé: Pierre rappelle à ses lecteurs – qui sont étrangers et dispersés dans le monde  qu’ils sont en continuité avec le peuple de Dieu de l’Ancien Testament, ayant été rachetés de leurs manières vaines de vie et régénérés pour uneespérance vivante par la résurrection de Jésus. Par conséquent, ils devraient se comporter comme des membres de la communauté de foi à cause du jugement à venir au retour de Christ.

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Cycle d’apprentissage

ÉTAPE 1—Motiver

Pleins feux sur l’Écriture: 1 Pierre 1:3-5

Concept clé de croissance spirituelle: Par la grâce de Dieu, nous avons reçu une nouvelle naissance, conduisant à une espérance vivante par la résurrection de Jésus-Christ d’entre les morts. Cette espérance nous promet un héritage impérissable, sans souillure et inaltérable. Dieu a réservé dans les cieux ce qui sera bientôt révélé pour nous qui avons été conservés par Sa puissance par la foi en Son salut. Nous trou- vonsbeaucoup de joie dans cette espérance, même quand nous faisons face aux épreuves. Le développement de nos caractères à travers ces épreuves sera l’objet de louange, de gloire et d’honneur à Dieu quand Christ sera révélé.

 

Pour les moniteurs: Il semble évident que Pierre écrit, dans 1 Pierre 1:1, pour ceux qui sont dispersés à travers les provinces d’Asie mineure, soit par suite de la persécution ou par la réinstallation ciblée par les auto- rités romaines.Dans les deux cas, ils auraient été dépossédés de leurs mai- sons et se sentiraient comme étrangers parmi les peuples étrangers. Ces personnes avaient besoin d’espoir en un héritage impérissable. C’est cette espérance que Pierrepropose à ses lecteurs.

 

Activité et discussion d’ouverture: Demandez aux membres de lire le Psaume 64. Discutez du cadre dans lequel ce Psaume de David a proba- blement été écrit et comment les lecteurs de Pierre peuvent avoir été identi- fiés avec le sensd’isolement de David et de son désir d’espérance et du salut de Dieu. Encouragez les membres de la classe à se rappeler les moments où ils peuvent avoir senti la déchéance semblable de leurs communautés et un désir d’espérance enDieu et en Son salut. Quelles promesses bibliques fournissent cet espoir et cette joie en de pareils moments?

 

ÉTAPE 2—Explorer

Pour les moniteurs: Le commentateur Karen H. Jobes soutient avec conviction un programme de colonisation romaine sous l’empereur Claude comme une explication plausible de la description que Pierre fait de ses destinatairescomme étant des « exilés, dispersés dans les provinces du Pont, de la Galatie, de la Cappadoce, de l’Asie et de la Bithynie. » (1 Pierre 1:1, BFC). « Tout le livre de 1 Pierre est encadré (1 Pierre 1:1 ; 1 Pierre 5:13) et parsemé de termes d’exilet d’étrangeté. »  Baker Exegetical Commentary on the New Testament (Grand Rapids, Mich.: Baker Academic, 2005), p. 39. Si cette théorie est correcte, les croyants à qui Pierre s’adresse

 

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peuvent ne pas avoir eu la citoyenneté romaine pour les protéger de ce qui était probablement l’exil forcé et la déchéance de leurs droits civiques dans l’intérêt de peupler les colonies en Asie mineure au profit de l’empereur nouvellement établi. La description de Pierre de leur état comme ayant été « élus selon la prescience de Dieu le Père » et « régénérés, par la résurrection de Jésus-Christ d’entre les morts, pour une espérance vivante » (1 Pierre 1:2, 3, NBS) leur montre le dessein ultime de Dieu pour leur situation. Ils doivent vivre comme exilés et étrangers sur la terre, car leur « héritage impérissable, sans souillure, inaltérable … est réservé dans les cieux, pour un salut prêt à être révélé dans les derniers temps. » (1 Pierre 1:4, 5, NBS).

Commentaire biblique

  1. Élus selon la prescience de Dieu(Lisez 1 Pierre 1:1, 2 avec la classe.)

Pierre s’adresse aux destinataires de sa première lettre en leur rappelant que, bien qu’ils soient étrangers dans les provinces  ils résident actuelle- ment, Dieu les a choisis selon Sa divine prescience. Ils ont été mis à part par l’Esprit de Dieu pour un but particulier, à savoir, l’obéissance et la sanctification à travers le sang de Jésus Christ. Ce dernier élément semble être une allusion à l’alliance mosaïque dans laquelle le peuple avait promis d’obéir à l’alliance. L’alliance a ensuite été ratifiée par l’aspersion du sang du sacrifice sur le peuple (voir Exode 24:3-8). Pierre demande ensuite la grâce et la paix dans la pleine mesure pour ses lecteurs.

Considérez ceci: Dans quelle mesure pouvons-nous être considérés comme étrangers dans ce monde? (cf. Heb. 11:9, 10, 13-16.) Comment démontrons-nous notre vocation et notre statut par notre mode de vie?

  1. Nés de nouveau pour une espérance de vie (Lisez 1 Pierre 1:3-9 avec votre classe).

La nouvelle vie commence avec une nouvelle conception. Cette vie vient de la miséricorde de Dieu pour les pécheurs indignes. Le résultat pour le croyant est une espérance vivante, qui vient de la résurrection de Jésus d’entre les morts. Cette espérance est fondée sur un héritage qui est réservé dans le ciel pour ceux qui sont protégés par la puissance de Dieu par la foi. Elle culmine en un salut qui est prêt à être révélé au retour de Christ au dernier jour. Une telle espérance produit une grande joie chez le croyant malgré diverses épreuves de la foi, et elle apportera la louange, la gloire et l’honneur, lorsque Jésus-Christ se révèlera. La joie inexprimable est l’expérience de tous ceux qui atteindront l’objectif de leur foi : le salut de leur âme.

Considérez ceci: Comment puis-je vivre l’espérance et la joie d’une personne née de nouveau? Quelles sont les preuves de cette nouvelle naissance dans ma vie?

 

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III. L’évangile proclamé par les prophètes (Relisez ensemble 1 Pierre 1:10-12.)

Les prophètes de l’Ancien Testament ont prédit la grâce qui viendrait aux lecteurs de Pierre par la souffrance de Jésus-Christ et par Sa glorification après Sa résurrection et Son ascension. Ils auraient aimé avoir une meilleure connaissance de ces sujets, mais ils ont été informés que, dans leur ministère prophétique, ils ne se servaient pas eux-mêmes, mais les croyants représentés par les lecteurs de Pierre qui viendraient par la suite. Ainsi, la bonne nouvelle qu’ils proclamaient n’était pas entièrement comprise, ni par eux-mêmes, ni même par des anges. Mais maintenant que Christ est venu, les lecteurs de Pierre comprennent mieux l’évangile de la grâce que les prophètes mêmes qui l’avaient annoncé, malgré le fait qu’ils eussent l’Esprit de Christ en eux (1 Pie. 1:11).

Considérez ceci: Comment cette proclamation de la grâce s’applique-t-elle à nous aujourd’hui en tant que lecteurs de Pierre? Comment pouvons-nous comprendre les paroles de Pierre pour les appliquer encore plus à nos situa- tions aujourd’hui qu’à son époque?

  1. L’appelà une vie de sainteté (Lisez 1 Pierre 1:13-25 avec la classe.)

Les lecteurs de Pierre ont été rachetés par le sang précieux de Jésus de la vaine vie qu’ils ont héritée de leurs ancêtres. Compte tenu de ce fait, Pierre leur fait appel de préparer leur esprit pour l’action en étant totalement sobre et à mettre complètement leurs espoirs sur la grâce qui leur sera donnée à la révélation (au retour visible) de Jésus-Christ. Ils sont appelés à être saints dans toute leur conduite, parce que Dieu, qui les a appelés, est saint. Ils doivent vivre dans la conscience du jugement qui vient, avec toute l’obéis- sance au Père, qui juge impartialement selon l’œuvre de chacun (1 Pie. 1:17). Cette conscience implique le fait qu’ils feront preuve d’un amour mutuel sincère né d’un cœur pur, car ils sont nés de nouveau par le biais de la parole vivante et éternelle de Dieu.

Ellen G. White fait observer : « Dieu nous a commandé « soyez saints; car Je suis saint »; et un apôtre inspiré déclare que sans la sainteté « personne  ne verra le Seigneur. » La sainteté est une alliance avec Dieu. Par le péché, l’image de Dieu chez l’homme a été pervertie et presque effacée; c’est l’œuvre de l’évangile de restaurer ce qui a été perdu; et nous devons coopérer avec l’agence divine dans cette œuvre. » – Testimonies for the Church, vol. 5, p. 743.

Discussion:

Ê À moins qu’une personne n’ait quelque chose à espérer dans le futur, qu’est-ce qui motiverait son cours actuel de vie?

Ë Quelle valeur Pierre donne-t-il à l’héritage qu’il présente à ses lecteurs?

Ì Quelle valeur Pierre accorde-t-il à ces lecteurs eux-mêmes, en se basant sur le prix payé pour leur rédemption? Quelle obligation se rattache à ce prix pour les lecteurs de Pierre ?

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Étape 3—Appliquer

 

Pour les moniteurs: Rappelez à la classe les expériences des autres personnages bibliques tels qu’Abraham, Joseph, David et Daniel  qui sont passés par l’expérience d’être un étranger dans un pays étranger et qui ontappris à compter sur les promesses de Dieu pour un héritage qui se trouvait encore à venir. Demandez aux membres de lire ensemble Hébreux 11:8-10, 13-16 et de discuter de l’attitude qui faisait naitre la foi et l’espérance chezles patriarches. Comparez cela à notre propre situa- tion, exprimée dans Hébreux 11:39, 40.

À méditer:

Ê Quelle est l’essence de l’évangile annoncé par les prophètes de l’Ancien Testament et proclamé par l’Esprit Saint?

 

 

Ë Quelles sont quelques-unes des façons qui vous rendent conscient du prix payé en rançon pour nous délivrer de nos vaines manières de vivre? Quelle différence ces connaissances font-elles dans notre façon de vivre?

 

Ì Comment éprouvons-nous la joie de notre salut au quotidien?

 

 

Étape 4—Créer

Pour les moniteurs: Beaucoup trouvent difficile de savoir comment témoigner aux autres de l’espoir et de la joie du salut. Tout d’abord, il faut faire l’expérience de cette espérance et de cette joie d’une manière significative.Cela peut être utile de pratiquer le partage avec les proches avant d’essayer de partager avec des inconnus. La classe de l’École du Sabbat est une occasion de pratiquer le partage jusqu’à ce que les membres se sententconfortables et sachent ce qu’il faut faire et ce qu’il faut dire.

 

Activités: Donnez l’occasion aux membres de la classe d’acquérir de l’expérience dans le témoignage de leur foi en créant une situation de jeu de rôle dans lequel les membres témoignent les uns aux autres comme si c’était aux gens de la communauté. Commencez par des membres expérimentés, en modélisant des activités de témoignage; ensuite encouragez les autres à imiter leurs exemples jusqu’à ce qu’ils aient confiance.

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*8–14 Avril

 

(page 22 du guide standard)


Un sacerdoce royal

 

 

Sabbat aprèS-Midi

Lecture de la semaine 1 Pierre 2:1-3; Heb. 4:12; 1 Pierre 2:4-

8; Ésaïe 28: 16; Exode 19:3-6 ; 1 Pierre 2:5, 9, 10.

I

 

Verset à mémoriser: « Vous êtes une race élue, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple acquis, afin que vous annonciez les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à Son admirable lumière » (1 Pie. 2:9, LSG).

 

mmergé comme il l’est dans la culture, la religion et l’histoire juives, Pierre fait référence à ses auditeurs chrétiens comme « une nation sainte, un peuple acquis. » Ce faisant, il utilise le langage d’alliance de l’Ancien Testament, en référence à l’ancien Israël, en

l’appliquant ici à l’église du Nouveau Testament.

Et cela n’est pas étonnant : les Gentils qui croient en Jésus ont été greffés au peuple de l’alliance de Dieu. Ils sont héritiers des promesses de l’alliance. « Mais si quelques-unes des branches ont été retranchées, et si toi,qui était un olivier sauvage, tu as été enté à leur place, et rendu participant de la racine et de la graisse de l’olivier, ne te glorifie pas aux dépens de ces branches. Si tu te glorifies, sache que ce n’est pas toi qui portes la racine, mais que c’est la racine qui te porte. » (Romains 11:17, 18, LSG).

Dans les passages de cette semaine, Pierre dirige l’attention de ses lecteurs sur la responsabilité sacrée et l’appel divin qu’ils ont en tant que peuple de Dieu de l’alliance, ceux qui (selon le langage de Paul) ont été greffés à l’olivier. Et leurs responsabilités sont identiques à celles de l’Israël antique – proclamer la grande vérité du salut offert dans le Seigneur.

 

* Étudiez cette leçon pour le sabbat 15 Avril.

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Vivre comme un chrétien

 

9 Avril

(page 23 du guide standard)


1 Pierre 2:1 commence par « donc », signifiant que ce qu’il dit découle des résultats de ce qui est venu avant. 1 Pierre 1, comme nous l’avons vu, était un tour de force en ce qui concerne ce que Christ a fait pour nous et comment nous devrions répondre à Son acte d’amour. Dans le chapitre suivant, Pierre reprend ce thème et il l’amène à un niveau avancé.

Lisez 1 Pierre 2:1-3. Qu’est-ce que Pierre nous explique sur notre manière de vivre?

 

 

 

Pierre utilise deux images distinctes pour montrer que les chrétiens ont une double responsabilité. L’une est négative, en ce que certaines choses doivent être délaissées; l’autre est positive, parce que nous devrions cher- cher à faire quelque chose.

Dans sa première image, Pierre invite les chrétiens à se débarrasser de la malice, du mensonge, de l’hypocrisie, de la jalousie et de toute forme de médisance (1 Pierre 2:1). Ce faisant, les chrétiens se conduiront différem- ment par rapport à bon nombre de ceux qui les entourent. Parce qu’ils ont abandonné la malice, ils ne désirent plus nuire à autrui mais, au contraire, s’efforceront de faire le bien. Puisque les chrétiens ont abandonné la mal- honnêteté, ils n’agiront pas pour tromper les autres mais seront simples   et honnêtes. Les chrétiens ne convoiteront pas ceux qui ont plus de biens qu’eux. Ils seront satisfaits de leur vie et s’épanouiront   la providence les a placés. Ils ne feront point des déclarations délibérées pour nuire à la réputation d’autrui.

La deuxième image que Pierre utilise, celle d’un bébé affamé de lait (1 Pierre 2:2), fournit le côté positif de son enseignement. La vie chrétienne n’est pas simplement le fait d’abandonner les mauvaises choses. Une telle vie serait vide. La vie chrétienne est plutôt le fait de chercher la nourriture spirituelle, mais avec la même intensité qu’un bébé affamé qui pleure pour réclamer du lait. Il dirige les lecteurs vers la source de cette nourriture spirituelle, la parole de Dieu, la Bible (voir aussi Hébreux 4:12, Matthieu 22:29, 2 Timothée 3:15-17). C’est dans la parole de Dieu que nous pou- vons grandir spirituellement et moralement, car en elle, nous avons la révé- lation aussi complète que possible, de Jésus-Christ, du moins pour nous. Et en Jésus, nous avons la plus grande représentation du caractère et de la nature du Dieu saint que nous voulons aimer et servir.

 

 

 

 

 

 

 

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La Pierre vivante

 

10 Avril

 

(page 24 du guide standard)


Lisez 1 Pierre 2:4-8 (voir aussi Ésaïe 28: 16; Ps. 118:22 ; Ésaïe 8:14, 15). À quelle vérité essentielle Pierre fait-il allusion ici? Qu’est-ce que cela nous dit sur la façon dont nous devrions agir en réponse à Jésus?

 

 

 

 

Après avoir demandé à ses lecteurs de chercher la nourriture spirituelle, Pierre redirige immédiatement leur attention sur Jésus-Christ, la pierre vivante,  très probablement une référence au temple de Jérusalem. Dans  1 Pierre 2:4-8, il cite trois passages de l’Ancien Testament qui mettent en évidence l’importance de la force vitale, qui représente le rôle de Jésus dans Son église. Pierre n’est pas le seul à avoir relié ces versets à Jésus. Jésus Lui-même utilise Psaume 118:22 à la fin de l’une de Ses paraboles (Matthieu 21:42). Le même Pierre avait déjà fait cette allusion dans Actes 4:11, dans son discours aux dirigeants juifs. Et Paul utilise Ésaïe 28 : 16 dans Romains 9:33.

Ce que relève Pierre est que, bien que Jésus fût rejeté et crucifié, Il a été choisi par Dieu pour devenir la pierre angulaire de l’édifice spirituel de Dieu. Puis, les chrétiens, sont les pierres vivantes qui sont intégrées à cette assemblée spirituelle. En utilisant la terminologie de la pierre angulaire et des blocs de construction, Pierre présente une image de l’église. L’église est fondée sur Jésus, mais elle est constituée de ceux qui Le suivent. Notez qu’en devenant chrétien, vous devenez membre d’une communauté chré- tienne par votre intégration à l’église locale. Tout comme la brique doit être intégrée dans une structure plus vaste, de même les chrétiens ne sont pas appelés à être disciples de Jésus en s’isolant des autres. Un chrétien qui n’adore pas et ne travaille pas avec les autres chrétiens pour faire avancer le royaume de Dieu est une contradiction dans les termes. Les chrétiens sont baptisés en Christ, et en se faisant baptiser en Christ, ils sont baptisés dans Son église.

Pierre parle aussi de la fonction de l’église. C’est pour former un « sacer- doce royal » (1 Pierre 2:5) qui propose des « sacrifices spirituels. » Dans la Bible hébraïque, les prêtres font la médiation entre Dieu et Son peuple. Les paroles de Pierre et d’autres dans le Nouveau Testament utilisent souvent le langage du temple et le sacerdoce pour représenter l’église comme le temple du Dieu vivant et Son peuple comme étant Ses prêtres. Il pointe vers le système d’adoration de l’Ancien Testament afin de révéler des vérités sur la façon dont les chrétiens doivent vivre et agir aujourd’hui.

 

 

 

 

 

 

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11 Avril

 

Peuple d’alliance de Dieu

 

(page 25 du guide standard)


Pierre écrit bien du point de vue de l’Ancien Testament. Et au cœur de cette perspective se trouve l’idée d’alliance, un thème central de la théologie juive et chrétienne.

Qu’est-ce que l’alliance ?

« Alliance » (de l’hébreu, berit) est un mot qui décrit un traité ou un accord formel entre deux entités morales. Cela peut être fait entre deux personnes (par exemple, Laban et Jacob dans Genèse 31:44) ou entre deux rois (par exemple, Salomon et Hiram dans 1 Rois 5:12, où berit est traduit comme « accord » dans la version PDV et « pacte » dans TOB). Elle peut également être faite entre un roi et son peuple, comme le roi David et les anciens d’Israël (2 Samuel 5:3).

Il ressort de ces thèmes la relation d’alliance spéciale qui existe entre Dieu et Son peuple élu, les descendants d’Abraham

.

Lisez Genèse 17:1-4, Exode 2:24, Exode 24:3-8. Que nous disent ces textes sur l’alliance que Dieu a faite avec Israël?

 

 

Le premier livre de la Bible, Genèse, rapporte comment Dieu a fait une alliance avec Abraham (Genèse 15:9-21, 17:1-26). Dieu « se souvint » de cette alliance quand Il a délivré Son peuple de l’oppression en Égypte (Exode 2:24). Dieu la renouvela à l’époque de Moïse, en donnant les dix comman- dements et d’autres lois aux enfants d’Israël (Exode 19:1-24:8; et surtout Exode 24:3-8).

Mais les promesses de l’alliance n’étaient pas inconditionnelles. « L’Éternel fit alliance que s’ils étaient fidèles au respect de Ses exigences, Il les bénirait et les multiplierait, et Il ferait réussir tout le travail de leurs mains. » – Ellen

  1. White,Testimonies for the Church,vol. 2, p. 574.

En effet, les prophètes avaient averti Israël à plusieurs reprises, des dangers de la désobéissance à la loi de Dieu, en utilisant souvent un langage qui rappelle l’alliance. Il y a un tel argument que, à l’exception peut-être des pro- phéties deDaniel et d’Apocalypse, les nombreuses prophéties dans la Bible sont conditionnelles. C’est pourquoi l’idée d’obéissance est centrale en ce qui concerne les promesses de l’alliance. Les prophéties d’alliance pour la béné- diction étaientconditionnelles à l’obéissance à la loi de Dieu et les prophéties de malheur ne s’appliquaient qu’aux désobéissants.

 

 

 

 

 

 

 

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12 Avril

 

Un sacerdoce royal

 

(page 26 du guide standard)


Dans le livre d’Exode au chapitre 19, le Seigneur dit à Moïse: « Voici ce que tu diras à la maison de Jacob, ce que tu annonceras aux Israélites: vous avez vu vous-mêmes ce que J’ai fait à l’Égypte: Je vous ai portés sur des ailes d’aigle et Je vous ai fait venir à Moi. Maintenant, si vous m’écoutez et si vous gardez Mon alliance, vous serez Mon bien propre parmi tous les peuples – car toute la terre M’appartient. Quant à vous, vous serez pourMoi un royaume de prêtres et une nation sainte. Voilà ce que tu diras aux Israélites. » (Exode 19:3-6, NBS).

Voici le message de l’évangile, révélé des millénaires avant la croix : Dieu rachète Son peuple, le sauve du péché et de l’esclavage du péché, et ensuite, Il lui demande de L’aimer et de Lui obéir comme un peuple de l’alliance spéciale devant Lui et devant le monde.

Lisez 1 Pierre 2:5, 9, 10 et Exode 19:6. Que veut dire Pierre quand il appelle les chrétiens « un sacerdoce royal » et « une nation sainte » (1 Pierre 2:9)? Qu’est-ce que ce langage nous dit sur nos obligations en tant que chrétiens adventistes?

 

 

 

 

 

« Une race élue, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple acquis » sont des termes d’honneur décrivant la relation spéciale que Dieu avait avec les descendants d’Abraham dans la Bible. Maintenant, dans le contexte du Nouveau Testament, dans le contexte de Jésus et de la croix, Pierre  utilise le même langage d’alliance et l’applique  aux membres de l’église. Les promesses de l’alliance faites à Israël,  se sont maintenant élargies pour inclure non seulement les Juifs qui croient en Jésus, mais aussi les croyants autrefois païens. Oui, à tra- vers Jésus, les Gentils aussi peuvent devenir enfants d’Abraham. « Et si vous appartenez au Christ, alors vous êtes la descendance d’Abra- ham, héritiers selon la promesse » (Galates 3:29, NBS). À travers Christ, quiconque, quelle que soit son origine, peut devenir une partie de ce « sacerdoce royal ».

 

 

 

 

 

 

 

 

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13 Avril

 

Proclamer les louanges

 

(page 27 du guide standard)


Les parallèles avec l’église de l’Ancien Testament ne s’arrêtent pas avec notre salut, notre appel et notre élection par Dieu. La question est: appelés et choisis pour quoi faire? Pierre répond sans tarder.

Pierre fait remarquer que cette relation spéciale a un but. Les chré- tiens doivent « [annoncer] les vertus de celui qui [les] a appelés des ténèbres à Son admirable lumière » (1 Pierre 2:9, LSG). C’était la raison d’être de l’Israël antique. Dieu les avait appelés pour être Ses témoins dans le monde. Le dessein de Dieu était de bénir le monde entier grâce à l’ancien Israël, Son peuple de l’alliance.

Lisez les textes suivants. Quel est leur seul point commun? Deut. 4:6 ; 26: 18, 19; Ésaïe 60: 1-3; Zach. 8:23.

 

 

 

 

L’Israël antique, en tant que peuple de l’alliance, avait pour mission d’atteindre le monde avec l’évangile du salut offert par le Seigneur. Les chrétiens ont la même mission divine. Ils sont appelés à partager avec d’autres leur expérience et leur connaissance de Dieu et ce qu’Il a fait pour le monde par Christ.

Lisez 1 Pierre 2:10. Pourquoi ce texte est-il si essentiel à la mission et au but des chrétiens?

 

 

 

 

Le monde est ancré dans le péché, dans la mort et dans la catastrophe imminente. Mais Jésus a donné Sa vie pour sauver le monde entier de cette destruction. Comme pour Israël d’autrefois, les termes d’honneur impliquent également de la responsabilité. Les chrétiens ont un statut extrêmement élevé: celui du peuple de Dieu. Mais cela comporte la res- ponsabilité d’inviter les autres à partager ce statut élevé. Comme 1 Pierre 2:10 le dit, les chrétiens forment maintenant un peuple. Autrefois, ils n’étaient pas un peuple, mais ils ont maintenant reçu la miséricorde pour devenir un peuple saint (voir Osée 1, 2). Dans la Bible, le mot « saint » a généralementle sens de mettre à part pour un usage sacré. C’est pour- quoi, en tant que « saints », les chrétiens doivent être séparés du monde, une distinction à faire valoir à travers leur mode de vie. Ils doivent éga- lement être comme un feu brulant d’une nuit froide, en inspirant leur chaleur aux autres. Les chrétiens sont chargés de la responsabilité de partager avec d’autres le salut glorieux auquel ils ont part.

 

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14 Avril

 

(page 28 du guide standard)


Réflexion avancée: « L’église a une grande valeur aux  yeux  de  Dieu, et Il l’apprécie, non pour son apparence extérieure, mais pour la piété sincère qui la différencie du monde. Il l’estime dans la mesure  les membres quila composent grandissent dans la connaissance de Jésus- Christ et progressent dans la vie spirituelle. Le Seigneur aspire à recevoir de Sa vigne des fruits de sainteté et de désintéressement, d’amour et de bonté. L’art le plus merveilleux ne saurait être comparé à la beauté du caractère des représentants du Christ. C’est l’atmosphère de grâce qui environne l’âme du croyant, le Saint-Esprit agissant sur ses pensées et sur son cœur, qui fait de lui une bonne odeur de vie donnant la vie et permet à Dieu de bénir son œuvre. »  Ellen, G. White, Les paraboles de Jésus, pp. 257-258.

Discussion:

 

Ê À quoi cela ressemble-t-il d’être appelé des ténèbres à « Son admirable lumière »? Qu’est-ce que cela signifie? Si vous deviez expliquer cette idée à quelqu’un qui ne croit pas en Jésus, que   lui diriez-vous? Que représentent les ténèbres? Qu’est-ce que la lumière? Et quelle est la différence entre les deux dans le cadre de ce que dit Pierre?

 

Ë « Regardez, je vous ai appris des prescriptions et des règles, comme le Seigneur, mon Dieu, me l’a ordonné, afin que vous les mettiez en pratique dans le pays où vous entrez pour en prendre possession. Vous les observerez et vous les mettrez en pratique; ce sera là votre sagesse et votre intelligence aux yeux des peuples qui entendront parler de toutes ces prescriptions; ils diront : « cette grande nation est vraiment un peuple sage et intelligent ! » Quelle est donc la grande nation qui aurait des dieux aussi proches d’elle que le Seigneur (YHWH), notre Dieu, l’est de nous chaque fois que nous L’invoquons? Et quelle est la grande nation qui ait des prescriptions et des règles justes, comme toute cette loi que je place devant vous aujourd’hui? » (Deut. 4:5-8, NBS). Comment ces paroles s’appliquent-elles à nous en tant qu’Adventistes du septième jour, et qu’est-ce que nous avons été appelés par Dieu à faire à cause de tout ce qu’Il nous a donné?

 

Ì Lisez 1 Pierre 2:3. Que veut dire Pierre en affirmant que: « vous avez gouté que le Seigneur est bon » (Colombe)? Comment avez- vous « gouté » de Sa grâce?

 

Í Regardez tout autour de votre église locale. Qu’y a-t-il de votre église, le cas échéant, qui fait d’elle et vous des membres attrayants pour ceux qui ne savent rien sur les Adventistes du septième jour ou sur ce que nous croyons?

 

 

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Histoire

Les funérailles annulées: 3e partie

Je dormais encore quand un coup à la porte me réveilla à l’aube.

« Pasteur, venez. Elle est morte à nouveau ! » La mère de One-Ojo pleurait. En signe d’incrédulité, j’ai ouvert la porte et demandai ce qui était arrivé.

« Alors que nous dormions, son père est venu à la maison. Peut-être il a mis les herbes sur elle », dit-elle. Quelqu’un voulait qu’One-Ojo meure. Était-ce son père? Ce peut aussi être sa mère. Devrais-je y retourner et prier à nouveau? Dieu pourrait-Il être honoré? La mère d’One-Ojo s’agenouilla devant moi et me supplia de venir prier pour  sa fille. J’y allai.

Une fois de plus, je priai pour la jeune fille, et elle se réveilla à nouveau. Cette fois je dis à sa mère d’amener One-Ojo loin du village. Sa mère accepta, et le frère d’One-Ojo l’emmena aux membres de la famille dans un autre village.

One-Ojo retourna à la maison plusieurs mois plus tard, forte et en bonne santé. Elle poursuivit ses études bibliques et elle fut baptisée ainsi que neuf autres nouveaux croyants. Le jour de son baptême, One- Ojo prit le nom de Blessing pour signifier sa nouvelle vie. Sa présence dans le village témoigne de la puissance de Dieu pour sauver, même   de la mort. Aujourd’hui, 70 croyants adorent dans un simple abri près de chez One-Ojo au centre du Nigéria.

L’histoire d’One-Ojo se rependit au centre du Nigeria et ouvrit les portes pour partager l’amour de Dieu avec les gens dans les villages voisins. Beaucoup de gens ont appris à connaitre Jésus comme leur Sauveur et leur ami à cause de la puissance de Dieu dans la vie d’One- Ojo.

Vos offrandes missionnaires hebdomadaires  soutiennent  l’œuvre  des pionniers de Mission globale dans le monde entier. Votre offrande du treizième sabbat soutient des projets spécifiques dans la Division recommandée pour chaque trimestre. Ce trimestre, l’offrande du treizième sabbat est destinée à la Division de l’Afrique de l’Ouest et   du Centre (DAO) où elle doit être utilisée pour aider à construire un centre polyvalent de jeunesse à l’Université Babcock au Nigeria et une nouvelle école – Central Africa Union Mission Academy – au Gabon. Je vous remercie pour vos dons généreux hebdomadaires et l’offrande du treizième sabbat. Vous pouvez également donner aux missions à  tout moment sur notre site web sécurisé à giving.adventistmission.org.

 

Olanrewaju  Ogungbile  est  originaire   d’Oyo,   Nigeria.  Après   avoir   été un pionnier mondial de la Mission, il étudie la théologie à l’Univer- sité Babcock au Nigeria.

 

 

 

38           Produit par le Comité de la Conférence Générale pour la Mission Adventiste. Site Web: www.AdventistMission.org


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La leçon en bref

 

Texte clé: 1 Pierre 2:4, 5, 9, 10

Objectifs:

Savoir: Comprendre la haute vocation d’appartenance au peuple de l’al- liance de Dieu.

Ressentir: Apprécier la situation particulière à laquelle Dieu a appelé Son peuple d’alliance – « une lignée choisie, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple que Dieu s’est acquis » (1 Pierre 2:9, NBS).

Agir: Choisir d’accomplir les desseins pour lesquels Dieu a appelé Son peuple.

Plan de l’étude:
  1. Savoir:Un sacerdoce royal, une nation sainte.

A Que signifie le fait d’être des pierres vivantes dans une maison spiri- tuelle, fondée sur une Pierre angulaire choisie et précieuse qui est la Pierre

vivante?

B Qu’est-ce qui est sous-entendu par l’expression « un sacerdoce  royal, une nation sainte » (1 Pierre 2:9)?

 

II. S’identifier avec la communauté de Christ.

A Comment se sent-on en étant taillé de la même carrière (Comparez avec Ésaïe 51: 1) et intégré dans la même maison que la Pierre angulaire?

B Comment se comporter une fois que nous nous rendons compte que nous sommes taillés de la même carrière?

 

III. Agir: Déclarer Ses louanges.

A Comment Pierre décrit-il les fins pour lesquelles Dieu a appelé Son peuple de l’alliance?

B Comment accomplissons-nous le dessein pour lequel Dieu nous a appelés à Lui-même?

 

Résumé: Pierre cite plusieurs passages de l’Ancien Testament pour rappeler à ses lec- teurs leur statut spécial devant Dieu en tant que membres de la communauté de la nouvelle alliance de Dieu en continuité avec la communauté de l’alliance de l’Ancien Testament et bâtis sur la même Fondation  le Messie.

 

 

 

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Cycle d’apprentissage

ÉTAPE 1—Motiver

Pleins feux sur l’Écriture: 1 Pierre 2:4, 5

Concept clé de  croissance  spirituelle:  Notre  identité  spirituelle nous est donnée par Christ, la Pierre vivante, la Pierre angulaire choisie et précieuse. En tant que pierres vivantes taillées de la même carrière (Ésaïe 51: 1), nous sommes construits dans une maison spirituelle dans le but d’offrir des sacrifices spirituels agréables à Dieu par Jésus, comme un saint sacerdoce. Dans Sa miséricorde, Dieu nous a choisis pour Lui- même comme un sacerdoce royal et une nation sainte, afin que nous proclamions les louanges de celui qui nous a appelés des ténèbres à Son admirable lumière. Cette déclaration de l’alliance est une réminiscence d’Exode 19:5, 6, créant une continuité entre le peuple de l’alliance de l’Ancien Testament et celui du Nouveau Testament.

 

Pour les moniteurs: Dans cette section, il est très important d’ac- corder une attention aux citations de Pierre et à ses allusions à l’Ancien Testament. Pierre s’inspire respectivement d’Ésaïe 28: 16; Psaume 118:22; Ésaïe 8:14;et d’Exode 19:5, 6. Étudiez ces passages et la manière dont Pierre les utilise pour enseigner des vérités que ses lecteurs ont besoin de comprendre. Comment Jésus utilise-t-Il les passages de pierre angulaire pour se désigner Lui-même comme le Messie rejeté? (Voir Matthieu 21:42, Marc 12:10, Luc 20:17.) Comment Pierre a-t-il utilisé la même idée dans Actes 4:11? Quel usage Paul fait-il de cette idée dans Éphésiens 2:20? Quelles allusions à Exode 19:5, 6semblent être reprises dans Apocalypse 1:6, 5:10, 20:6.

 

Activité et discussion d’ouverture: Demandez aux membres de lire ensemble 1 Pierre 2:4-6 et Ésaïe 51: 1. Discutez de la relation implicite entre la Pierre vivante, qui est la Pierre angulaire choisie et précieuse, et les pierres vivantes qui sontconstruites ensemble dans une maison spirituelle afin qu’elles puissent offrir des sacrifices spirituels agréables à Dieu par Jésus-Christ.

 

ÉTAPE 2—Explorer

Pour les moniteurs: Considérez la transition qui se déroule entre les versets 1-3 et les versets 4-5 de 1 Pierre 2. Les versets 1-3 concluent la section précédente, qui parle d’une nouvelle naissance « par la parole vivante etpermanente de Dieu » (1 Pierre 1:23, LSG). Pierre recom- mande à ses lecteurs, qui sont « comme des enfants nouveau-nés », « le lait spirituel et pur, afin que par lui vous croissiez pour le salut, si vous avez gouté que leSeigneur est bon. » (1 Pierre 2:2, 3, LSG). Toutefois, la métaphore change quand Pierre passe à la section suivante, dans 1

 

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Pierre 2:4, 5. Tout à coup, les lecteurs de Pierre ne sont plus des bébés, mais des pierres vivantes étant construites ensemble dans une maison spirituelle. Ils sont aussi un saint sacerdoce, offrant des sacrifices spiri- tuels à Dieu. Cette dernière métaphore continue dans 1 Pierre 2:9  les croyants sont décrits comme étant « une race élue, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple acquis, afin que vous annonciez les vertus de celuiqui vous a appelés des ténèbres à Son admirable lumière » (LSG), en s’appuyant sur le langage d’alliance de l’Ancien Testament.

Commentaire biblique

  1. Des bébés ayant besoin du lait spirituel pur (Lisez 1 Pierre 2:1-3 avec votre classe)

 

Pierre recommande à ceux qui ont connu la nouvelle naissance par la parole de Dieu (1 Pierre 1:23) et qui ont gouté que le Seigneur est bon (1 Pierre 2:3) de désirer ardemment comme des enfants nouveau-nés, du lait spi- rituelpur qui produira la croissance spirituelle en eux. Le contexte de 2 Pierre 3:18 peut suggérer que le lait spirituel pur est une connaissance de Jésus- Christ comme Seigneur et la réception de Sa grâce. (La recommandation de Pierre icide désirer du lait spirituel pur ne devrait pas être considérée comme étant en conflit avec la critique de Paul, dans 1 Corinthiens 3:1, 2 et Hébreux 5:12-14, de ceux qui ont échoué de passer aux aliments solides et de grandir. Pierre prend la parole dans le cadre de la nouvelle naissance.)

 

Considérez ceci: Quelles caractéristiques de la maturité spirituelle iden- tifiées par Pierre se manifestent dans ma propre vie spirituelle? Comment puis-je faire de l’étude de la parole de Dieu une priorité?

 

  1. Des pierres vivantes construites dans un édifice spirituel (Relisez 1 Pierre 2:4, 5 avec votre classe.)

 

Pierre commence cette section avec  les  paroles:  «  Approchez-vous de Lui, Pierre vivante » (1 Pierre 2:4, LSG), se référant au Seigneur, au verset 3. C’est le contexte préalable de « et vous-mêmes, comme des pierres vivantes, édifiez-vous pour former une maison spirituelle. » (v.  5). Nul ne peut être édifié dans la maison spirituelle sans être venu au Seigneur Jésus-Christ. Tout comme Christ est la Pierre vivante, nous vou- lons aussi être « des pierres vivantes » (1 Pierre 2:5), tout comme Lui, nous sommes taillés dans la même carrière (Ésaïe 51: 1). Il est la Pierre angulaire choisie et précieuse (1 Pierre 2:6) de la maison spirituelle dans laquelle noussommes édifiés. La Pierre angulaire est la pierre par laquelle le reste de l’édifice est mesuré et taillé. Les croyants doivent aussi être « un saint sacerdoce, afin d’offrir des victimes spirituelles, agréables à Dieu par Jésus-Christ. » (1 Pierre 2:5). Quant à quels sacrifices spirituels sont agréables à Dieu, voir Psaume 4:5; 51:17; 107:22; Romains 12:1; Hébreux

 

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13:15, 16.

Considérez ceci: En quoi suis-je intégré dans une maison spirituelle pour Dieu? Quels sacrifices spirituels j’offre à Dieu en tant que membre d’un saint sacerdoce?

 

III.  Un peuple choisi par Dieu et pour Dieu (Lisez 1 Pierre 2:9-12 avec votre classe).

 

Dans les Écritures, Dieu choisit et appelle; les gens répondent. Ceux qui répondent positivement sont appelés les élus. Jésus a dit: « beaucoup sont appelés, mais peu sont élus » (Matt. 22:14). Le fait que Pierre appelle ses lecteurs « une race élue » (1 Pierre 2:9) donne à penser qu’ils ont répondu à l’appel de Dieu et sont entrés dans une relation d’alliance avec Lui.

« Un sacerdoce royal, une nation sainte » renvoie à Exode 19:5, 6, où Dieu dit aux enfants d’Israël que s’ils gardent Son alliance, ils seront pour Lui « un royaume de sacrificateurs et une nation sainte. » Cette déclaration ne signifie pas que tous seront prêtres pour servir en présence de Dieu dans le temple. Cela signifie que Son peuple sera pour Lui comme « un saint sacerdoce »    (1 Pierre 2:5), pour Lui offrir des sacrifices spirituels comme louange, en accomplissant les bonnes œuvres avec joie et en servant autrui (voir Hébreux 13:15, 16).

Ainsi, Pierre déclare que les croyants ont été choisis afin qu’ils annoncent les louanges de celui qui vous a appelés des ténèbres à Sa merveilleuse lumière (1 Pierre 2:9). La possibilité de rendre ce service est due à la grande bonté de Dieu et à la grâce dans leur élection (1 Pierre 2:10). Le don de Sa grâce miséricordieuse dans l’âme a pour résultats la vie selon les principes divins devant le monde et pour Sa gloire (1 Pierre 2:11, 12).

 

Considérez ceci: Pierre ici relie l’église à l’ancien Israël, peuple de l’alliance de  Dieu. Comment puis-je sentir une connexion avec l’Israël historique? Avec mes propres racines adventistes?

 

Discussi1on:Quelles indications avons-nous qui prouvent combien nous recherchons ou ne recherchons pas du lait spirituel pur?

 

 Qu’est-ce qui peut être la preuve que nous sommes en édification comme des pierres vivantes dans une maison spirituelle?

3   Quels sacrifices spirituels, en tant que membres d’un sacerdoce saint,  offrons-nous à Dieu chaque jour? Comment glorifions-nous celui qui nous a appelés des ténèbres à la lumière?

ÉTAPE 3—Appliquer

Pour les moniteurs: Dans Jésus-Christ, Ellen G. White rapporte des faits

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historiques significatifs sur l’image de la Pierre angulaire. Un évènement réel de l’histoire de la construction du temple de Salomon est à l’origine de la prophétie d’Ésaïe. Une grosse pierre de taille inhabituelle et de forme particulière avait été préparée comme pierre angulaire, mais quand elle était amenée sur le chantier, les ouvriers ont rejeté la pierre. D’autres pierres furent sélectionnées, mais aucune ne pouvait répondre aux exi- gences du temps et de pression. Enfin, la pierre rejetée fut ramenée. Elle satisfaisait à toutes les exigences imposées. Elle s’avéra s’adapter exacte- ment à la construction et elle fut finalement acceptée comme pierre angu- laire du temple. « Dans une vision prophétique, Ésaïe avait vu que cette pierre était un symbole du Christ. » – Page 593.

À méditer:

Ê Comment puis-je prouver que je suis une pierre vivante édifiée dans une maison spirituelle?

Ë Que signifie pour moi le fait de faire partie d’un sacerdoce royal et d’une nation sainte?

Ì Comment puis-je me garder de tomber sur la Pierre vivante, la Pierre angulaire précieuse?

 

Activité: Donnez le temps aux membres de la classe d’exprimer leur louange à Dieu pour les avoir appelés des ténèbres à Sa merveilleuse lumière.

ÉTAPE 4—Créer

Pour les moniteurs: Il peut être utile pour la classe de se familiariser avec les outils et les méthodes d’un artisan de pierre. Les édifices en pierre commencent toujours par un angle de base. Il est essentiel que la premièrepierre soit correctement posée horizontalement et verti- calement, parce que toute autre pierre prend son alignement à partir de la pierre angulaire. On tire des ficelles verticalement le long de la partie supérieure dela première pierre après l’avoir ajustée avec un niveau. Un fil à plomb au coin fournit une véritable ligne verticale. Un ruban à mesurer détermine la distance des lignes horizontales et verticales. À l’origine, les grossespierres de taille étaient coupées à la carrière et posées l’une sur l’autre sans mortier. Leur taille et leur poids les retenaient en place, parfois avec du plomb fondu versé dans les jointures au-dessus pour les bloquer unefois montées.

 

Activité: Comparez la métaphore de l’église comme un bâtiment en édification, dans Éphésiens 2:19-22, avec la métaphore de l’église comme un corps en croissance, dans Éphésiens 4:12-16. Discutez de comment les membres doivent s’adapter à la structure concernée pour une croissance efficace dans chaque métaphore. Comment les pierres vivantes s’adaptent-elles?

 

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*15–21 Avril

 

(page 30 du guide standard)


Relations sociales

 

 

Sabbat aprèS-Midi

Lecture de la semaine 1 Pierre 2:13-23; 1 Pierre 3:1-7; 1

Corinthiens 7:12-16; Gal. 3:27, 28; Actes 5:27-32 ; Lévitique 19:18.

L

 

Verset à mémoriser: « Avant  tout,  ayez  les  uns  pour  les  autres une ardente charité, car la charité couvre une multitude de péchés » (1 Pierre 4:8, LSG).

 

’épitre de Pierre traite également de certaines questions sociales difficiles de son époque. Par exemple, comment les chrétiens doivent-ils vivre avec un gouvernement tyrannique et corrompu,

tel que ce que la plupart d’entre eux ont connu ensuite: l’empire romain païen? Qu’est-ce que Pierre dit à ses lecteurs, et qu’est-ce que ses paroles signifient pour nous aujourd’hui?

Comment les esclaves chrétiens doivent-ils réagir quand leur maitre les traite durement et injustement? Bien que les relations modernes   de type employeur-employé soient différentes de celles du premier siècle, qui étaient de type maitre-esclave, ce que dit Pierre s’applique sans doute à ceux qui doivent faire face à des patrons déraisonnables. Combien fascinant que Pierre pointe à Jésus et à comment Il a réagi face aux mauvais traitements, comme un exemple parfait de la façon dont les chrétiens doivent se conduire lorsqu’ils sont confrontés aux traitements semblables (1 Pie. 2:21-24).

Comment les époux devraient-ils interagir entre eux, surtout lors- qu’ils diffèrent sur une question aussi fondamentale que celle de la croyance religieuse?

Enfin, comment les chrétiens devraient-ils interagir avec l’ordre social quand, en fait, l’ordre social ou la politique, peut être décidément corrompu et contraire à la foi chrétienne?

* Étudiez cette leçon pour le sabbat 22 Avril.

 

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L’église et l’État

 

16 Avril

 

(page 31 du guide standard)


 

Bien qu’écrite il y a longtemps, la Bible touche aux questions très pertinentes aujourd’hui, telles que la relation entre les chrétiens et leur gouvernement.

Dans certains cas, cela est assez évident. Apocalypse 13 parle d’un temps où l’obéissance aux pouvoirs politiques reviendrait à désobéir   à Dieu. Dans un tel cas, notre choix est clair. (Voir l’étude de jeudi).

Lisez 1 Pierre 2:13-17. Qu’est-ce que la Parole nous dit ici sur notre relation avec le gouvernement?

 

 

 

Les maux de l’empire romain étaient bien connus de ceux qui vivaient à l’intérieur de ses frontières. Le mal se développait par la volonté arbi- traire des hommes ambitieux qui utilisaient la force militaire sans pitié. Ces hommes utilisaient la violence à l’encontre de toute résistance. La torture systématique et la mort par crucifixion étaient deux des horreurs qu’ils infligeaient à ceux qu’ils châtiaient. Le gouvernement romain était régi par le népotisme et la corruption. L’élite au pouvoir exerçait un pouvoir totalitaire cruel et arrogant. Malgré tout cela, Pierre invite ses lecteurs à accepter l’autorité de chaque institution humaine dans l’em- pire, de l’empereur au gouverneur (1 Pierre 2:13, 14).

Pierre fait valoir que les empereurs et les gouverneurs punissent ceux qui commettent le mal et félicitent ceux qui font du bien (1 Pie. 2:14). Ce faisant, ils ont un rôle important dans le fonctionnement de la société. Enfait, malgré tous ses défauts, l’empire romain apportait la stabilité.

Il apportait la liberté par la guerre. Il garantissait une justice sévère, mais une justice fondée néanmoins sur la primauté du droit. Il construisait des routes et mettait en place un système monétaire pour prendre en charge ses besoins militaires. Ce faisant, Rome créait un environnement dans lequel la population pouvait croitre et prospérer dans de nombreux cas. Vus sous cet angle, les commentaires de Pierre sur le gouvernement sont compréhensibles. Aucun gouvernement n’est parfait, et certainement pas celui sous lequel vivaient Pierre et l’église d’alors. Donc, ce que nous pouvons apprendre de lui est que les chrétiens doivent chercher à être de bons citoyens, obéissants à la loi du pays dans la mesure du possible, même si leur gouvernement est loin d’être parfait.

 

 

 

 

 

 

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17 Avril

 

Maitres et esclaves

 

(page 32 du guide standard)


Lisez 1 Pierre 2:18-23. Comment comprenons-nous aujourd’hui le contenu difficile de ces versets? Quel principe pouvons-nous retenir d’eux pour nous-mêmes?

 

 

 

 

Une lecture attentive de 1 Pierre 2:18-23 révèle qu’au lieu d’un endossement de l’esclavage, les textes donnent le conseil spirituel sur la façon de penser à des circonstances difficiles qui ne pouvaient pas être changées à l’époque.

Le mot oiketes traduit par « serviteur » ou « esclave » dans 1 Pierre 2:18, est utilisé spécifiquement pour les esclaves domestiques. Le mot le plus courant pour les esclaves est doulos, qui est utilisé dans Éphésiens 6:5, un passage qui donne des conseils similaires aux esclaves.

Dans l’empire romain très stratifié, les esclaves étaient considérés comme une possession légale sous le contrôle absolu de leur maitre, qui pouvait les traiter bien ou cruellement, selon qu’il le désire. Les esclaves provenaient de plusieurs sources: des armées défaites, des enfants d’esclaves ou ceux qui sont

« vendus » pour payer leurs dettes. Certains esclaves recevaient de grandes responsabilités. Certains dirigeaient les grandes propriétés de leurs maitres. D’autres dirigeaient les entreprises de leurs propriétaires et leurs intérêts com- merciaux, et certains éduquaient même les enfants de leurs maitres.

La liberté d’un esclave pouvait être achetée, auquel cas l’esclave était décrit comme « racheté ». Paul utilise ce langage pour décrire ce que Jésus a fait pour nous (Éphésiens 1:7, Rom. 3:24, 1:14).

Il est important de se rappeler qu’un certain nombre des premiers chrétiens étaient des esclaves. Par conséquent, ils se retrouvaient pris dans un système qu’ils ne pouvaient pas changer. Ceux qui avaient la malchance d’avoir des maitres sévères et déraisonnables étaient dans une situation particulièrement difficile; même ceux qui avaient de bons maitres pouvaient faire face aux circonstances éprouvantes. Les instructions de Pierre à tous les chrétiens qui étaient des esclavessont conformes aux autres affirmations dans le Nouveau Testament. Ils devraient se soumettre et subir, tout comme Christ s’est soumis et a enduré l’épreuve (1 Pie. 2:18-20). Il n’y a pas de crédit pour ceux qui subissent la punition pour avoirfait du mal. Non, le vrai esprit de Christ est révélé quand ils souffrent injustement. Tout comme Jésus, les chrétiens ne doivent pas rembourser les abus, ni menacer leurs bourreaux. Ils doivent plutôt se confier eux-mêmes à Dieu, qui jugeraéquitablement (1 Pie. 2:23).

 

 

 

 

 

 

 

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Épouses et époux

 

18 Avril

 

(page 33 du guide standard)


Lisez 1 Pierre 3:1-7. Quelles circonstances spéciales Pierre  aborde-  t-il dans ce passage? Comment ce qui est dit ici est-il pertinent pour le mariage dans la société actuelle?

 

 

 

 

Il y a un indice important dans le texte qui permet au lecteur attentif de comprendre le problème que traite Pierre dans 1 Pierre 3:1-7. Dans le chapitre 3, verset 1, Pierre dit qu’il parle des maris qui « n’obéissent point à la Parole. » En d’autres termes, Pierre parle de ce qui doit se passer lorsqu’une femme chrétienne est mariée à un homme qui ne l’est pas (même si les personnes qui ne croient pas sont peu nombreuses).

Une femme chrétienne trouverait beaucoup de difficultés en étant mariée à un homme qui ne partage pas sa foi. Qu’est-ce qui devrait arriver dans ces circonstances? Devrait-elle se séparer de son mari? Pierre, tout comme Paul d’ailleurs, ne laisse pas entendre que les épouses chrétiennes devraient abandonner leurs maris incroyants (voir 1 Cor. 7:12-16). Au contraire, Pierre dit que les épouses qui ont un mari incroyant doivent mener une vie exemplaire.

Les rôles des femmes dans l’empire romain du premier siècle étaient déterminés en grande partie par la société. Les femmes romaines, par exemple, avaient plus de droits en vertu de la loi concernant la propriété et la réparation judiciaire que la plupart des femmes à qui Pierre écri- vait. Mais dans certaines sociétés du premier siècle, les femmes étaient exclues de toute implication dans la politique, le gouvernement et le leadeurship dans la plupart des religions. Pierre demande instamment aux femmes chrétiennes de se soumettre à un ensemble de normes qui seraient admirables dans le contexte dans lequel elles se trouvaient. Il les exhorte à lapureté et à la révérence (1 Pierre 3:2). Il affirme qu’une femme chrétienne doit donner plus d’importance à sa beauté intérieure qu’à la parure des coiffures à la mode, aux bijoux et aux vêtements  couteux (1 Pierre 3:3-5). Une femme chrétienne se conduira d’une manière qui recommandera le christianisme à celui qui vit avec elle dans la plus grande intimité – son mari.

Les paroles de Pierre ne doivent pas être considérées par les hommes comme une voie libre de maltraiter leurs femmes. Comme il le sou- ligne, les maris devraient avoir d’égards pour leurs épouses (1 Pierre 3:7).

Alors que Pierre se penche sur un cas spécifique – les femmes chrétiennes mariées à des non-croyants – nous pouvons y voir un peu l’idéal du mariage chrétien: les partenaires chrétiens devraient vivre dans une relation de soutien mutuel, mener leur vie avec une intégrité transparente alors qu’ils adorent Dieu par le biais de leurs activités quotidiennes.

 

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Relations sociales

 

19 Avril

 

(page 34 du guide standard)


Lisez Romains 13:1-7; Éphésiens 5:22-33; 1 Corinthiens 7:12-16; et Galates 3:27, 28. Quelle relation y a-t-il entre ce que Paul dit dans les versets ci-dessus et ce que Pierre dit dans 1 Pierre 2:11-3:7?

 

 

 

 

Dans plusieurs endroits, Paul répond à certaines questions soulevées dans 1 Pierre   2:11-3:7. Ce qu’il dit est remarquablement conforme    à ce qui se trouve dans 1 Pierre. Par exemple, tout comme Pierre,  Paul exhorte ses lecteurs à se soumettre aux « autorités » (Romains 13:1). Les autorités sont nommées par Dieu et contribuent à protéger la société contre les mauvaises œuvres, pas contre les bonnes œuvres (Romains 13:3).Par conséquent, Paul recommande aux chrétiens ce qui suit: « Rendez à tous ce qui leur est dû: l’impôt à qui vous devez l’impôt, le tribut à qui vous devez le tribut, la crainte à qui vous devez la crainte, l’honneur à qui vous devez l’honneur. » (Romains 13:7, LSG).

Paul souligne également que les femmes qui ont des maris non- croyants doivent mener une vie exemplaire, et en conséquence, leurs maris peuvent rejoindre l’église (1 Cor. 7:12-16). Le modèle de Paul du mariage chrétien sous-tend également la mutualité. Les maris doivent aimer leurs femmes comme Christ a aimé l’église (Eph. 5:25). En outre, il suggère que les esclaves doivent obéir à leurs maitres terrestres comme ils obéiraient à Christ (Eph. 6:5).

Paul, alors, était disposé à travailler dans les frontières culturelles légalement fixées. Il comprenait ce qui pouvait être changé de sa culture et ce qui ne pouvait pas l’être. Pourtant, il a aussi vu quelque chose dans le christianisme qui finirait par transformer la façon dont la société pense du peuple. Tout comme Jésus n’a pas cherché à amener une révolution politique afin de changer l’ordre social, de même, ni Pierre ni Paul ne l’a fait. Le changement pourrait venir par l’influence transformatrice des gens pieux dans leur société.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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20 Avril

 

(page 35 du guide standard)


Le christianisme et l’ordre social

Sachant bien que les gouvernements et les organisations humaines sont imparfaits et parfois coupables de péchés graves, et malgré leurs mauvaises expériences avec les gouvernements et les chefs religieux, Pierre et Paul exhortent les premiers chrétiens à se soumettre aux autorités humaines (1 Pie. 2:13-17, Romains 13:1-10). Les chrétiens, disent-ils, devraient payer des impôts et participer aux œuvres obli- gatoires. Dans la mesure du possible, les chrétiens devaient être des citoyens modèles.

Lisez Actes 5:27-32. Quelle est la relation entre l’obéissance que Pierre dit de réserver aux autorités (1 Pie. 2:13-17) et ce que Pierre et les autres apôtres ont effectivement fait dans cet incident?

 

 

 

Les premiers succès de l’église chrétienne ont conduit à l’arrestation de Pierre et de Jean (Actes 4:1-4). Ils étaient interrogés par les dirigeants, les anciens et les scribes, et ensuite, ils étaient relâchés avec une sévère mise en garde selon laquelle ils devaient s’abstenir de prédication (Actes 4:5- 23). Peu de temps après, ils furent à nouveau arrêtés et interrogés sur les raisons pour lesquelles ils n’avaient pas obéi à l’ordre des autorités (Actes 5:28). «Pierre et les apôtres répondirent: il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes » (Actes 5:29, LSG).

Quelle vérité essentielle devons-nous retenir de ces paroles?

 

Pierre n’était pas un hypocrite qui dit une chose en faisant une  autre. Quand c’était devenu un problème entre l’obéissance de Dieu  et l’obéissance aux êtres humains, le choix était clair. Jusqu’alors, les chrétiens devraient être courtois et obéir au gouvernement, même s’ils travaillent aussi pour essayer d’apporter des changements dans l’ordre social. Lorsque des questions morales sont en jeu, les chrétiens étaient et sont encore impliqués dans la promotion légale du genre de chan- gements sociaux qui reflètent les valeurs et l’enseignement de Jésus. La façon dont cela devrait se faire dépend de nombreux facteurs, mais être un citoyen loyal et fidèle ne signifie pas automatiquement qu’un chrétien ne peut pas ou ne devrait pas chercher à donner sa contribution à l’amélioration de la société.

 

 

 

 

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Avril 21

 

(page 36 du guide standard)


Réflexion avancée: Lisez Ellen G.  White,  «  L’imminence  de  la lutte » Chap. 36, « Les Écritures, notre sauvegarde » Chap. 37; et « Le temps de détresse » Chap. 39, dans La tragédie des siècles.

 

Ellen G. White a recommandé que les Adventistes du septième jour soient de bons citoyens et obéissent à la loi du pays. Elle a même dit au peuple de ne pas désobéir ouvertement et de façon flagrante les  lois locales du dimanche; autrement dit, bien qu’ils doivent garder     le saint sabbat du septième jour, que Dieu a commandé, ils n’avaient pas besoin de violer délibérément les lois qui interdisent le travail le dimanche. Dans un casen particulier, cependant, elle était claire que les Adventistes ne devraient pas obéir à la loi. Si un esclave avait échappé à son maitre, la loi exigeait que l’esclave soit renvoyé à ce maitre. Elle s’insurge contre cette loi et dit aux Adventistes de ne pas obéir, malgré les conséquences : « Quand les lois humaines entrent en conflit avec les lois de Dieu, il faut obéir à celles-ci, quelles qu’en soient les consé- quences. La loi de notre pays qui requiert de rendre l’esclave à son maitre ne doit pas être obéie; nous devons supporter les conséquences de la violation de cette loi. L’esclave n’est la propriété de personne. Dieu seul est le maitre des hommes. » – Témoignages pour l’église, vol. 1, p. 80.

Discussion:

Ê En classe, Discutez de votre réponse à la question à la fin de l’étude de lundi: les chrétiens ne devraient-ils jamais défendre leurs droits? En le faisant, considérez cette question aussi: quels sont nos droits?

 

Ë Quels sont les exemples où l’impact des chrétiens sur la société a été une force puissante dans l’évolution de cette société pour de bon? Quelles leçons devrions-nous tirer de cela?

 

Ì Quels sont les exemples dans lesquels les chrétiens, au lieu d’ai- der à traiter les maux de la société, ont accepté ces maux et même aidé à les justifier? Quelles leçons tirer de ces histoires?

 

Í Tout d’abord, Pierre 2:17 dit: « honorez le roi » (LSG). Le roi à cette époque était probablement Néron, un des plus vils et corrompus de ce qui était déjà une lignée d’hommes corrompus et méchants. Quel message y a-t-il pour nous aujourd’hui? Comment ce que Pierre a écrit au début de ce texte, « honorez tout le monde », pour- rait-il nous aider à mieux comprendre ce qu’il disait?

 

ΠLisez 1 Pierre 2:21-25 en classe. Comment le message de l’évan- gile se résume-t-il dans ces versets? Quel espoir nous donnent-ils? Que nous appellent-ils à faire? Comment suivons-nous ce qui nous est recommandé ici?

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Histoire

Une vie transformée: 1e partie

Monsurat, une jeune Nigériane, était curieuse de connaitre son voisin. Il ne va pas à la mosquée le vendredi, et il semble si heureux. Elle se demandait qu’est-ce qui le rendait si différent. Elle le saluait quand elle levoyait dans la rue et l’observait alors qu’il travaillait autour de sa maison. Enfin, elle eut le courage de lui poser la question qui brulait en son cœur: « quelle religion pratiquez-vous? »

« Je suis un Adventiste du septième jour », répondit-il. Monsurat, n’avait jamais entendu parler des Adventistes. Il lui offrit un livre, Le meilleur chemin, et Monsurat l’accepta. Quand elle était seule, elle sortit le livre et commença à le lire. Bien que ses parents ne puissent pas lire, Monsurat savait qu’ils seraient en colère s’ils savaient qu’elle avait un livre chrétien; donc, elle le gardait caché.

Monsurat alla étudier dans un pensionnat où elle se réjouit. Bientôt, elle oublia le voisin avec la religion étrange. Mais quand Monsurat est rentrée pour de longues vacances, elle se souvint de son voisin et l’ac- cueillit. Un jour il l’invita à visiter son église.

« Je ne peux pas y aller », dit Monsurat, sincèrement désolée. « J’ai des classes spéciales le samedi pour préparer mes examens de lycée. » Elle vit la déception dans les yeux de son voisin. « Attends », dit-elle.

« Je veux voir à quoi ressemble votre église.  est-elle ? » L’homme lui dit  se trouvait l’église. Le samedi Monsurat se prépara pour ses classes, mais alla plutôt à l’église du voisin. Elle était curieuse de voir si les autres personnes dans l’église étaient aussi aimables que son voisin. Les membres de l’église l’accueillirent chaleureusement. Elle appré- cia le service, même si c’était très différent des services religieux qu’elle connaissait. Chaque semaine Monsurat s’habillait pour ses classes, mais allait plutôt à l’église. Parce que l’église finissait à la même heure que

ses classes, ses parents ne la soupçonnèrent jamais.

Monsurat reçut une Bible et commença à lire. Elle apprit à prier comme les chrétiens, et elle pria en demandant à Dieu de l’aider à mener une bonne vie. Elle avait été quelque peu malicieuse, mais elle était déterminéeque ses enseignants et son doyen verraient une personne différente lorsqu’elle retournerait à l’école.

Du retour à l’école, Monsurat découvrit une église adventiste une heure de route en bus. Elle se levait tôt le samedi matin pour prendre le bus. Elle passait presque toute la journée avec les membres de l’église  et retournait à l’école le soir. Avant la fin de l’année, Monsurat donna  sa vie à Christ et demanda à être baptisée dans l’Église Adventiste du Septième Jour.

À suivre …

 

 

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Produit par le Comité de la Conférence Générale pour la Mission Adventiste. Site Web: www.AdventistMission.org


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La leçon en bref

 

Texte clé: 1 Pierre 2:13-17

Objectifs:

Savoir: Reconnaitre que Dieu a établi différents niveaux d’autorité dans ce monde et que les chrétiens sont obligés de se soumettre à toute autorité établie.

Ressentir: Apprécier le système divin d’ordre et d’autorité et une res- ponsabilité de se soumettre à ce système.

Agir: Suivre les conseils de Pierre et l’exemple de Jésus au sujet de com- ment les croyants devraient se rapporter à l’autorité établie.

Plan de l’étude:
  1. Savoir:Le système hiérarchique de Dieu.

A Qu’est-ce que Pierre nous apprend sur notre responsabilité envers l’ordre établi de Dieu? (Comparer avec l’instruction de Paul dans Romains 13:1-7).

B Quelle est la volonté de Dieu pour Son peuple en ce qui concerne le fait de faire le bien (1 Pie. 2:15-17)?

 

II. Ressentir: Suivre l’exemple de Christ.

A Comment Pierre a-t-il présenté Christ comme notre modèle en ce   qui concerne comment nous devrions considérer les épreuves et les souf- frances de cette vie (1 Pie. 2:21-24)?

B Que veut dire Pierre en appelant Jésus le Souverain Berger et le Gardien de nos âmes? (Comparer avec 1 Pierre 5:2-4.)

III. Agir: Une soumission appropriée à l’ordre de Dieu.

A À la lumière de 1 Pierre 2:21-23, Comment devons-nous comprendre le conseil de Pierre aux esclaves ou aux serviteurs à se soumettre à leurs maitres?

B Quel est le conseil de Pierre aux époux, et quel modèle il cite dans 1 Pierre 3:5, 6?

 

Résumé: Pierre décrit la volonté de Dieu de la façon dont un chrétien se rapporte à différents niveaux d’autorité, en faisant ce qui est juste et bon afin d’apporter gloire à Dieu. Il cite l’exemple de Jésus, ainsi que l’exemple des saintes femmes de l’ancientemps, comme modèles pour les chrétiens du Nouveau Testament.

 

 

 

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Cycle d’apprentissage

ÉTAPE 1—Motiver

Pleins feux sur l’Écriture: 1 Pierre 2:13-15

Concept clé de  croissance  spirituelle:  Si  nous  suivons  l’exemple de Jésus, de même que d’autres exemples pieux de l’Écriture, nous trouverons que Dieu a établi différents niveaux d’autorité auxquels nous sommes invités à nous soumettre comme il se doit, selon Sa volonté (1 Pie. 2:15) et « pour l’amour du Seigneur » (1 Pie. 2:13). (Paul donne une instruction très similaire dans Romains 13, Éphésiens 5:21-6:9 et Colossiens 3:18-4:1.) Le croyant est censé avoir une bonne conduite pour la gloire de Dieu, en se soumettant aux autorités établies, que ce soit dans le gouvernement civil, dans les relations de service, ou à la maison et à l’église.

 

Pour les moniteurs: Après avoir exploré le sujet de la leçon, il serait très utile d’étudier les parallèles susmentionnés dans les écrits de Paul dans le but de voir la grande image canonique. Romains 13: 2 parle très sévèrementcontre ceux qui rejettent l’autorité que Dieu a établie, et prédit comment ils seront jugés (cf. 2 Pierre 2:9, 10; Jude 6 et 8). La classe devrait examiner les ramifications de ces conseils pour toutes les relations humaines.

 

Activité et discussion d’ouverture: Demandez aux élèves de lire ensemble 1 Pierre 2:13-15 et Romains 13:1-5. Discutez le parallélisme entre ces deux passages et comment ils se soutiennent et se renforcent mutuelle- ment. De quelles façons diverses ils introduisent Dieu et Sa volonté dans l’image d’ensemble? Ces passages donnent-ils voie libre aux individus, ou les investissent-ils d’autorité dans les bureaux ou les positions qu’ils détiennent? Expliquez. À quelle autorité supérieure ces individus, à leur tour, devraient- elles se soumettre?

ÉTAPE 2—Explorer

Pour les moniteurs: Comparez 1 Pierre 2:16 avec Galates 5:13. Quel point ces deux passages soulèvent-ils? Quel danger y a-t-il à penser que nous sommes libres de toute restriction ou loi? Voir 2 Pierre 2:18-20. Discutez avec laclasse à propos de l’argument de Paul dans Romains 6:15-22, sur les avantages d’être un esclave de la justice plutôt que d’être un esclave du péché. Comment ce type de raisonnement joue- t-il dans la plus grande discussiondans 1 Pierre 2 sur la soumission à l’autorité? Pourquoi Pierre termine-t-il le verset 16, qui commence par

« Comportez-vous en hommes libres » (TOB), en disant, « soyez des esclaves de Dieu »? Comment devrions-nous comprendre cette antino-

 

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mie (une contradiction apparente entre deux principes semblables qui semblent dire des choses contradictoires)?

Commentaire biblique

  1. Relationsemployeur-employé (Relisez 1 Pierre 1 2:18-20 avec votre classe.)

Après avoir discuté de la soumission à l’autorité en général, et à l’autorité civile en particulier, Pierre se tourne vers la question de la relation maitre-ser- viteur, qui s’adresse aux relations modernes employeur-employé. Le terme doulos comprend une variété de fonctions de serviteur ou d’esclave, mais fait plus communément référence à un travail individuel pour rembourser une dette. Dans tous les cas, le doulos devait loyauté, respect et loyaux services au maitre pour qui il travaillait. Ce qui était dû au maitre ne reposait pas sur la façon dont le serviteur était traité mais sur l’autorité du maitre et la respon- sabilité de l’employé à se soumettre à cette autorité. La soumission, malgré les mauvais traitements, était considérée comme louable, car elle révélait une conscience de Dieu comme Maitre ou ultime Autorité (cf. Eph. 6:5-9).

 

Considérez ceci: Quel effet ma relation avec mon employeur aura-t-elle sur ceux qui observent ma conduite quotidienne en tant que croyant?

  1. L’exemple de Christ (Lisez 1 Pierre 2:21-25 avec votre classe.)

Pierre insiste sur le fait que ceux de ses lecteurs qui enduraient des souf- frances en faisant le bien étaient appelés à suivre l’exemple de Christ qui a souffert pour eux, en faisant le bien. « Lui qui n’a pas commis de péché,      et dans la bouche duquel il ne s’est pas trouvé de fraude » (1 Pie. 2:22, Colombe). Pierre cite ici Ésaïe 53:9 comme une preuve que Christ faisait du bien, en ajoutant: « Lui qui, insulté, ne rendait pas l’insulte; souffrant, ne fai- sait pas de menaces, mais s’en remettait à Celui qui juge justement » (1 Pie. 2:23, Colombe). Puis Pierre emprunte à nouveau à la prophétie messianique d’Ésaïe 53, en concluant au verset 24: « Il a Lui-même porté nos péchés en Son corps, sur le bois, afin que, morts aux péchés, nous vivions pour la jus- tice; et c’est par Ses meurtrissures que vous avez été guéris » (NBS).

Le sacrifice substitutif que Jésus a fait nous impose une obligation de se comporter avec une humilité semblable, comme Il l’a fait, et avec empres- sement à souffrir  pour faire ce qui est juste.  La justification de Pierre dans  1 Pierre 2:25, explique que, bien que dans le passé nous fussions comme  des moutons qui s’égarent,  nous  sommes  maintenant  revenus  au  Berger et Gardien de nos âmes, et nous avons l’obligation de suivre Ses pas, tout comme les moutons qui suivent leur berger quand ils ont des relations signi- ficatives avec lui.

 

Considérez ceci: Jésus a enduré des souffrances en maintenant Son attention sur l’objectif (Hébreux 12:2). Quel objectif peut nous aider à supporter la

 

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souffrance avec succès comme Lui-même l’a fait?

III. Relations conjugales (relisez ensemble 1 Pierre 3:1-7.)

En poursuivant le thème de la soumission à l’autorité établie, Pierre aborde maintenant le cas des épouses, en leur demandant de se soumettre à leurs maris. Ce conseil est très similaire à celui donné par Paul, dans Éphésiens 5:22-33 et dans Colossiens 3:18, 19. Seulement, ici, Pierre inclut explicitement les épouses dont les maris sont non-croyants, ce qui élargit le cadre d’application. Il fait valoir que les maris non-croyants peuvent accepter Christ, sans parole, à cause de la bonne conduite de leurs épouses, grâce à la pureté et à la noblesse de leur vie (1 Pierre 3:1, 2).

Pierre continue de discuter de la beauté du caractère chrétien en parlant d’« un esprit doux et paisible » (1 Pie. 3:3, 4) que les femmes devraient démontrer, par opposition à l’exposition externe dans les cheveux, les vêtements et les bijoux. Puis, il cite l’exemple des « saintes femmes du passé » (1 Pierre 3:5), telles que Sarah, qui avaient beaucoup d’égard pour leurs maris et les obéissaient, et fai- saient ce qui est juste (1 Pierre 3:6). Enfin, Pierre s’adresse aux maris qui, « de même », devraient être attentifs à leurs épouses, les traitant avec un grand égard et du tact, et avec un grand respect à la relation du mariage, « en reconnaissant que les femmes sont des êtres plus faibles. Honorez-les comme cohéritières de  la grâce de la vie, afin que rien ne fasse obstacle à vos prières » (1 Pierre 3:7, Colombe).

 

Considérez ceci: L’expression « un être plus fragile » (Jérusalem), dans le verset 7 de certaines traductions, ne fait pas référence à la faiblesse physique ou émotionnelle. Elle se réfère au vase finement fait. Très probablement, c’est une référence àcomment les hommes devraient traiter les femmes, en se comportant envers elles, comme ils le feraient à une pièce précieuse, qui doit être manipulée avec beaucoup de soin et de considération pour qu’elle ne soit pas cassée inutilement.L’expression est une évaluation positive de la valeur de la femme et de la manière douce et attentionnée avec laquelle elle doit être traitée. Comment évaluons-nous l’importance des femmes dans notre vie?

Discussion:

Ê Comment devrions-nous montrer honneur pour les autorités civiles qui peuvent ne pas se comporter comme elles devraient, en harmonie avec les principes de faire du bien et de punir les actes répréhensibles?

Ë Pourquoi n’est-il pas légitime d’utiliser 1 Pierre 2:18-20 pour tenter de jus- tifier l’esclavage?

3 Quelles spécificités Pierre adresse-t-il dans sa discussion sur les relations époux-épouse?

ÉTAPE 3—Appliquer

Pour les moniteurs: Quand Pierre dit, dans 1 Pierre 2:17, « Honorez tout le monde » (LSG), il identifie trois groupes spécifiques à part serviteurs et

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maitres, maris et femmes, auxquels il s’adresse ensuite directement. Ce sont la famille (des croyants), l’empereur, et Dieu. Dieu est au plus haut niveau et doit être craint et honoré avec révérence, ce qui inclut l’adora- tion. L’empereur ou le roi, représente le plus haut niveau d’autorité sur la terre, et Il doit être honoré au-dessus des autres autorités civiles. La famille des croyants regroupe tous ceux qui sont sur le même pied d’égalité que nous-mêmes, car « Il n’y a plus ni Juif ni Grec, il n’y a plus ni esclave ni libre, il n’y a plus ni homme ni femme; car tous vous êtes un en Jésus- Christ » (Galates 3:28, LSG). Nous devons aimer cette famille d’église de Dieu et de Christ avec un amour désintéressé (agapē). Comment cette instruction résume-t-elle l’intention de Pierre?

À méditer:

Ê Pourquoi est-il important pour l’employé croyant de se soumettre au patron ou à l’employeur avec tout le respect dû, que celui-ci soit sévère  et injuste ou bon et attentionné?

Ë Comment se comporter si j’ai la conviction que j’ai été appelé à suivre les traces de Jésus dans la souffrance pour faire le bien?

Ì Comment dois-je être concentré sur la formation d’un caractère noble plutôt que sur la parure extérieure? Comment les saintes femmes du passé se rendaient-elles belles, selon Pierre?

Activité: Demandez aux membres de discuter des détails de la souffrance de Christ pour la justice et les moyens par lesquels nous pouvons suivre Ses traces.

ÉTAPE 4—Créer

Pour les moniteurs: Dans la discussion de Paul sur la soumission des uns aux autres (Eph. 5:21-6:9), tous les quatre exemples de soumission impliquent les relations dans lesquelles la soumission est monodi- rectionnelleet non réciproque: les épouses à leurs maris, l’église à Christ, les enfants à leurs parents et les serviteurs ou les esclaves à leurs maitres. On n’a jamais demandé aux maris de se soumettre à leurs épouses, ni Christ àl’église, ni les parents à leurs enfants, ni les maitres aux serviteurs. L’autorité et la soumission ne fonctionnent que dans un seul sens. Ce principe imprègne l’Écriture, et va jusqu’au ciel (1 Cor. 11:3) et, à certainségards, dans l’éternité (1 Cor. 15:28).

 

Activités: Demandez aux membres de créer un graphique représentant les rela- tions de l’Écriture qui impliquent l’autorité et la soumission, y compris  les relations au sein de l’humanité, entre terre et ciel et au sein de la famille céleste. Notez les passages de la Bible qui identifient ces relations. Observez comment ils s’insèrent dans le modèle des relations identifiées par Pierre dans cette leçon.

 

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*22–28 Avril

Vivre pour Dieu

 

(page 38 du guide standard)


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sabbat aprèS-Midi

Lecture de la semaine 1 Pierre 3:8-12; Gal. 2:20; 1 Pierre 4:1,

2; Romains 6:1-11; 1 Pierre 4:3-11; 2 Sam. 11:4.

L

 

Verset à  mémoriser:  «  Car  les  yeux  du  Seigneur  sont  sur les justes et ses oreilles sont attentives à leur prière, mais la face du Seigneur est contre ceux qui font le mal. » (1 Pierre 3:12, LSG).

 

es écrivains bibliques connaissaient la réalité de la nature humaine pécheresse. Comment pourraient-ils ne pas? Le monde est rempli de ce fait. En outre, ils étaient aussi conscients de leur propre nature

pécheresse (voir 1 Timothée 1:15). Ils savaient à quel point cela était sérieux; après tout, voyez ce que cela a couté pour résoudre le problème du péché – la croix de Jésus-Christ. Voilà combien la réalité du péché est profonde etgénéralisée.

Mais les écrivains bibliques étaient également très conscients de la puissance de Christ à changer notre vie et à faire de nous de nouvelles personnes en Lui.

Cette semaine, Pierre continue sur cette même piste: le genre de vie nouvelle que les chrétiens auront en Christ, après qu’ils se soient donnés à Lui et qu’ils aient été baptisés. En fait, le changement sera si grand que d’autres le remarqueront. Pierre ne dit pas que ce changement sera tou- jours facile; en effet, il parle de la nécessité de souffrir dans la chair (1 Pie. 4:1) afin d’avoir la victoire qui nous est promise.

Pierre continue de traiter d’un thème qui imprègne la Bible, la réalité de l’amour dans la vie d’un croyant en Jésus. « L’amour », écrit-il, « couvrira une foule de péchés » (1 Pierre 4:8, S21). Quand nous aimons, quand nous pardonnons, nous reflétons ce que Jésus a fait et fait encore pour nous.

* Étudiez cette leçon pour le sabbat 29 Avril.

 

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23 Avril

 

Être animé d’un même esprit

 

(page 39 du guide standard)


Lisez 1 Pierre 3:8-12. Que dit Pierre ici à propos de comment les chrétiens doivent vivre? Qu’est-ce qu’il a déjà dit dans 1 Pierre 2:20, 21 et qu’il répète?

 

 

 

 

 

 

Pierre commence en leur disant d’être tous « en esprit d’union » (homophrones). Il ne parle pas de l’uniformité, dans le sens que tout  le monde pense et agisse exactement de la même manière. Le meilleur exemple de cette idée se trouve dans 1 Corinthiens 12:1-26, où Paul     a fait remarquer que tout comme le corps est composé de plusieurs membres, tels que les mains et les yeux, mais forme toujours une unité intrinsèque, de même l’église se compose d’individus ayant différents dons spirituels. Pourtant, ils ont une unité de but et d’esprit dans le sens du fonctionnement de l’ensemble afin de former une communauté unie.

Bien sûr, cette unité n’est pas toujours si facile, comme l’histoire de l’église chrétienne l’a amplement montré (et malheureusement). Ainsi, il dit à ses lecteurs comment ils peuvent révéler et exprimer cet idéal chrétien.

Par exemple, les chrétiens doivent agir avec sympathie (1 Pierre 3:8). La sympathie signifie que lorsqu’un chrétien souffre, alors, d’autres souffrent avec lui; quand un chrétien se réjouit, les autres chrétiens se réjouiront avec lui (cf. 1 Cor. 12:26). La sympathie nous permet de voir le point de vue d’autrui, une étape importante pour l’unité. Pierre dit alors que nous devrions être « pleins d’amour fraternel » (1 Pierre 3:8, LSG). Jésus Lui-même a dit que l’amour est la marque distinctive de ses véritables disciples (Jean 13:35). Par ailleurs, Pierre dit que les chrétiens auront un cœur bienveillant (1 Pierre 3:8). Ils auront compas- sion des autres dans leurs difficultés et leurs défauts.

« Crucifiez vous-mêmes et estimez les autres plus que vous-mêmes. Ainsi, vous serez amenés en unité avec Christ. Devant l’univers céleste, devant l’église et devant le monde, vous porterez les preuves indu- bitables que vous êtes fils et filles de Dieu. Dieu sera glorifié dans l’exemple que vous définissez. » – Ellen G. White, Testimonies for the Church, vol. 9, p. 188.

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24 Avril

 

Souffrir dans la chair

 

(page 40 du guide standard)


Oui, Jésus est mort pour nos péchés, et notre espoir de salut se trouve seulement en Lui, dans Sa justice, qui nous couvre et nous amène à être comptés comme justes aux yeux de Dieu. À cause de Jésus, « vous avez accèsauprès de Dieu comme si vous n’aviez jamais péché. »  Ellen G. White, Le meilleur chemin, p. 60.

Mais la grâce de Dieu ne s’arrête pas avec une déclaration que nos péchés sont pardonnés. Dieu nous donne aussi le pouvoir de surmonter nos péchés.

Lisez 1 Pierre 3:18, 21 ; 1 Pierre 4:1, 2, ainsi que Romains 6:1-11.

Quel est le lien entre la souffrance et la victoire sur le péché?

 

 

 

 

Il y a un petit mot grec utilisé dans 1 Pierre 3:18 qui met l’accent  sur le caractère exhaustif du sacrifice de Jésus. C’est le mot hapax, qui signifie « une fois pour toutes. » Pierre  utilise hapax pour souligner  le caractère exhaustif de la souffrance de Jésus et Sa mort pour nous.

L’expression « ainsi donc » dans 1 Pierre 4:1 relie 1 Pierre 4:1, 2 à  ce qui vient d’être dit dans 1 Pierre 3:18-22. Dans ces premiers versets, Pierre fait remarquer que Christ a souffert pour nos péchés afin qu’Il puisse nous amener à Dieu (1 Pierre 3:18), et que le « baptême vous sauve » (1 Pie. 3:21).

Alors, le baptême est peut-être le meilleur contexte permettant de comprendre les paroles de Pierre « car celui qui a souffert dans la chair en a fini avec le péché » (1 Pierre 4:1). Par le baptême, le chrétien par- ticipe àla souffrance, à la mort et à la résurrection de Jésus. Le chrétien a fait un choix « de vivre, non plus selon les convoitises des hommes, mais selon la volonté de Dieu. » (1 Pierre 4:2, LSG). Ceci ne peut être accompli que par l’abandon quotidien de soi au Seigneur et la cruci- fixion de « la chair avec ses passions et ses désirs » (Galates 5:24).

Dans Romains 6:1-11, Paul dit que lors du baptême, les chrétiens sont unis avec Jésus dans Sa mort et Sa résurrection. Au baptême, nous sommes morts au péché. Nous devons maintenant faire de cette mort au péché une réalité dans notre vie. Les paroles de Paul: « Ainsi vous-mêmes, regardez-vous comme morts au péché, et comme vivants pour Dieu en Jésus Christ » (Rom. 6:11), donnent le secret d’une vie chrétienne.

 

 

 

 

 

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Né de nouveau

 

25 Avril

 

(page 41 du guide standard)


En Christ, nous avons une nouvelle vie, un nouveau commencement. Nous naissons de nouveau. Si cela signifie quelque chose, surtout pour ceux qui ont accepté Christ après l’enfance, cela doit signifier qu’ils auront une vie différente de celle qu’ils menaient avant. Qui n’a pas entendu quelques histoires incroyables de ceux qui, après avoir mené une vie mondaine, ont connu une transformation radicale à cause de Jésus et de Sa grâce salvatrice?

En effet, après avoir parlé de la mort à soi-même et de la vie nouvelle que nous avons en Jésus (après avoir été baptisé dans Sa mort et res- suscité avec Lui), Pierre parle ensuite du genre de changements qu’un chrétien peut connaitre.

 

Lisez 1 Pierre 4:3-6. Quels changements se produisent dans la vie d’une personne, et comment d’autres répondent à ces changements?

 

 

 

 

Les termes utilisés par Pierre qui ont trait à l’abus d’alcool sont « l’ivro- gnerie » (LSG), « la dissolution », « l’excès de boire » (LSG), « les beuveries » (NBS). Pour utiliser la phraséologie moderne, disons que la fête est terminée. En fait, selon Pierre, le changement qu’éprouve un chrétien devrait être assez grand pour que ceux qui connaissaient le chrétien dans sa propre vie passée, trouvent « étrange » qu’il ne participe plus à ces mêmes dissipations (1Pierre 4:4). Ainsi, nous pouvons voir ici une opportunité de témoigner auprès des incroyants sans avoir à prêcher. Une vie chrétienne pieuse peut être plus qu’un simple témoignage, plus que tous les sermons du monde.

Que dit Pierre dans ces textes sur le jugement?

 

 

 

Ici, tout comme ailleurs dans la Bible (Jean 5:29, 2 Cor. 5:10, Heb. 9:27), Pierre indique clairement qu’un jour, Dieu jugera toutes les œuvres accomplies « dans la chair » (1 Pierre 4:2). Quand Pierre dit que « l’évangile a été aussi annoncé aux morts » (1 Pierre 4:6, LSG), il veut dire que même ceux qui sont maintenant morts, avaient l’occa- sion de connaitre la grâce salvatrice de Dieu, quand ils étaient vivants. Ainsi, Dieu peut les juger à juste titre.

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26 Avril

 

Les péchés de la chair

 

(page 42 du guide standard)


En énumérant les mauvaises choses que les gens avaient faites dans le passé, et qu’ils ont cessé de faire après qu’ils soient devenus croyants en Jésus, Pierre répertorie également ce que l’on pourrait qualifier de

« péchés sexuels. »

Lisez 1 Pierre 4:3. Quoi d’autre Pierre liste-t-il?

 

Deux mots ont une connotation sexuelle distinctive : « la dissolution » (aselgia, qui signifie « sensualité ») et « convoitises » (epithumia, ce qui signifie « luxure » ou « désir »).

Pourtant, c’est trop facile pour les chrétiens de donner une fausse impression sur la sexualité. La Bible n’est pas contre le sexe. Au contraire, c’est Dieu qui a créé le sexe, et Il a donné la sexualité à l’hu- manité commeune grande bénédiction. La sexualité était  en Éden, au commencement. « C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et ils deviendront une seule chair. L’homme et sa femme étaient tous deux nus, et ils n’en avaient point honte » (Gen. 2:24, 25). La sexualité devait être un des éléments clés qui uniraient l’homme et la femme dans un engagement continu qui forme le meil- leur arrière-plan pour élever leurs enfants. Et cette proximité et intimité seraient le reflet de ce que Dieu voulait entre Lui-même et Son peuple (voir Jérémie 3, Ézéchiel 16, Osée 1-3).

À sa place correcte, entre un homme et une femme dans le mariage, la sexualité est une bénédiction profonde; au mauvais endroit, dans un contexte incorrect, elle peut être une des plus grandes forces destruc- trices dansle monde. Les conséquences dévastatrices immédiates de ces péchés sont au-delà du calcul humain. Qui d’entre nous n’est pas témoin des vies ruinées par l’abus de ce merveilleux don?

Qu’ont en commun les textes suivants? 2 Samuel 11:4, 1 Cor. 5:1,

Genèse 19:5, 1 Cor. 10:8.

 

 

 

 

Bien sûr, on n’a pas besoin de la Bible pour connaitre les histoires de douleur et de souffrance que le péché a causées.

Cependant, nous devons être prudents aussi. Certes, les péchés de cette nature peuvent avoir des effets fortement négatifs sur les gens, et la société a tendance à froncer les sourcils sur eux. Mais un péché est un péché et la mort de Christ couvre aussi les péchés sexuels. En tant que chrétien, vous devez être prudent, surtout dans ce domaine sensible, pour s’assurer que vous appliquez ceci : « ôte premièrement la poutre de ton œil, et alors tu ver- ras comment ôter la paille qui est dans l’œil de ton frère » (Luc 6:42, LSG).

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L’amour couvre tout

 

27 Avril

 

(page 43 du guide standard)


Même à l’époque de Pierre, les chrétiens vivaient dans l’attente d’un proche retour de Jésus et de la fin de ce monde actuel. Nous le savons parce que dans 1 Pierre 4:7, il écrit : « La fin de toutes choses est proche.Soyez donc sages et sobres, pour vaquer à la prière » (LSG). En d’autres termes, soyez prêts pour la fin. Aussi, dans un sens très réel, la

« fin », autant que chacun d’entre nous est concerné, n’est jamais plus qu’un moment après que nous mourons. Nous fermons les yeux dans la mort, et – que ce soient des milliers d’années qui passent, ou quelques jours – la prochaine chose que nous savons est la seconde venue de Jésus et la fin de ce monde.

Selon Pierre, parce que la « fin de toutes choses » est à portée de main, comment les chrétiens devraient-ils vivre? Voir 1 Pierre 4:7-11.

 

 

 

 

 

En plus d’être sobres et attentifs dans la prière, les chrétiens doivent avoir « un amour constant les uns pour les autres, car l’amour couvre une multitude de péchés » (1 Pierre 4:8, TOB).

Que signifie cette assertion? Comment l’amour couvre-t-il le péché? Une clé pour comprendre cela se trouve dans le texte même que Pierre cite, Proverbes 10:12, qui dit: « La haine éveille des querelles; l’amour couvre toutes les offenses » (NBS). Quand nous nous aimons les uns les autres, nous serons plus disposés à pardonner à ceux qui nous offensent. L’amour de Christ L’amène à nous pardonner; notre amour doit nous conduire à pardonner aux autres.Là où abonde l’amour, les petits délits et même les fautes les plus grandes, sont plus facilement négligés et oubliés.

Pierre exprimait certainement la même idée que Jésus et Paul, qui disent que toute la loi se résume dans l’obligation d’aimer Dieu de tout notre cœur et d’aimer nos prochains comme nous-mêmes (Matthieu 22:34-39, Romains13:8-10).

Pierre invite aussi les chrétiens à être hospitaliers. La seconde venue peut-être proche, mais les chrétiens ne doivent pas abandonner les relations sociales à cause de cela. Enfin, quand les chrétiens parlent, ils doivent     le faire comme ceux qui parlent de la part de Dieu. En d’autres  termes, la gravité de l’époque réclame une communication sérieuse des vérités spirituelles.

 

 

 

 

 

« L’amour couvre une multitude de péchés. » Qui a péché contre vous? Comment pouvez-vous révéler l’amour nécessaire afin de

« couvrir » ce péché? Pourquoi est-ce à votre propre avantage de le faire?

 

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28 Avril

 

(page 44 du guide standard)


Réflexion avancée: « L’amour  patient  et  plein  de  bonté  ne fera pas d’un écart de conduite une offense impardonnable, ni ne donnera une importance capitale aux erreurs d’autrui. Les Écritures enseignent clairement que les offenseurs doivent être traités avec magnanimité et considération. Si on agit correctement, le cœur apparemment obstiné sera peut-être gagné au Christ. L’amour de Jésus couvre une multitude de péchés. Sa  grâce ne  conduit jamais  à exposer les torts d’autrui, sauf s’il est positif et nécessaire de le faire. » – Ellen G. White, Conseils aux éducateurs, aux parents et aux étudiants, p. 214. Pensez, par exemple, à l’histoire de Jésus et  la femme surprise en flagrant délit d’adultère (Jean 8:1-11). Nous voyons généralement cela comme une histoire de la grâce de Christ pour une femme déchue, et cela est vrai. Mais il y a aussi un élément plus profond. En confrontant les chefs religieux qui avaient conduit la  femme jusqu’à Lui, pourquoi Jésus écrit-Il au  sol «  les secrets  de leurs vies coupables » (Ellen G. White, Jésus-Christ, p. 461),  les paroles pouvaient être instantanément effacées? Pourquoi ne les accuse-t-Il pas ouvertement, en déclarant devant tout le monde ce qu’Il savait de leurs propres péchés, ce qui aurait pu être tout aussi mauvais ou encore pire que cette femme? Au lieu de cela, Jésus leur a montré qu’Il connaissait leur hypocrisie et le  mal  de  leur cœur  et qu’Il n’allait pas les exposer devant  d’autres. C’était peut-être  une façon propre à Jésus de tendre la main à ces hommes, en leur montrant qu’Il connaissait leurs desseins et en leur donnant ainsi l’occasion d’être sauvés. Quelle leçon puissante pour nous lorsque nous devons faire face àceux qui ont péché.

Discussion:

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Histoire

Une vie transformée: 2e partie

Monsurat ne dit pas à ses amis où elle allait le samedi, mais ils ont remarqué des changements en elle. Elle était devenue plus responsable et retenue dans ses propos. Encore en vacances, Monsurat fréquenta l’église de son voisin. Ses parents remarquèrent qu’elle sortait le samedi et ils demandèrent où elle allait, mais elle ne leur répondit pas.

Quand la famille allait à la mosquée pour prier, Monsurat y allait aussi. Au lieu de réciter les prières qu’elle avait apprises il y a longtemps, elle priait Jésus dans son cœur. Sa mère remarqua qu’elle ne récitait pas les prières et elle lui demanda pourquoi. Monsurat décida qu’elle ne devrait plus cacher sa foi à ses parents. Elle devrait être honnête et leur dire qu’elle était devenue chrétienne.

Ses parents se mirent en colère. Ils l’interdirent de parler à son voisin chrétien ou d’aller à l’église. Ils exhortèrent ses amis et professeurs de faire ce qu’ils pouvaient pour la forcer à renoncer à sa foi chrétienne. Mais, bien que Monsurat voulait obéir à ses parents, elle a refusé d’abandonner son Jésus.

Enfin, le père de Monsurat lui dit qu’elle n’était plus sa fille. Elle   dût quitter la maison, et il ne paya pas pour les deux dernières années de ses études secondaires. Monsurat était terrifiée d’être laissée à elle seule. Maiselle pria et la paix de Dieu l’inonda. Elle s’appropria les pro- messes de Psaume 27 : 10: « Car mon père et ma mère m’abandonnent, Mais l’Éternel me recueillera » (LSG). Les membres de l’église aidèrent Monsurat à payer sa scolarité, et une amie qui vivait près de son école  la laissa vivre avec elle.

Monsurat essayait souvent de parler à ses parents, mais ils refusèrent d’écouter. Elle se sentait très seule. Les membres de l’église visitèrent la famille de Philippe, plaidant avec ses parents de laisser leur fille revenir à la maison. Enfin, les parents permirent à Monsurat de revenir.

Mais les choses n’allaient pas bien et Monsurat se rendit compte qu’elle ne pouvait pas continuer sa vie à la maison. Elle demanda à l’an- cien d’église ce qu’il faut faire, et il la conseilla de faire une demande pour étudier à l’Université adventiste du septième jour au Nigeria. Là, elle pouvait vivre et étudier en paix. L’église parrainerait et payerait ses frais d’étude.

Monsurat s’inscrivit à l’Université Babcock à la faculté d’infirmerie. Ses parents sont maintenant fiers de ce qu’elle a accompli, et ils l’ont même rendu visite plusieurs fois alors qu’elle était à Babcock. Monsurat prie qu’un jour sa famille accepte Jésus et elle espère que son histoire aidera les autres jeunes à rester fermes dans leur foi.

 

MOnsurat a étudié les sciences infirmières à l’Université Babcock au Nigeria.

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Produit par le Comité de la Conférence Générale pour la Mission Adventiste. Site

Web: www.AdventistMission.org


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La leçon en bref

 

Textes clés: 1 Pierre 3:8, 9; 4:7, 8

Objectifs:

Savoir: Comprendre que vivre une vie d’amour, d’harmonie, d’humilité et de compassion est la première priorité de chaque croyant.

Ressentir: Ressentir la responsabilité d’imiter l’exemple de Jésus en vivant pour les autres.

Agir: Choisir d’accepter l’appel de Christ à vivre les principes du gou- vernement de Dieu, dans lequel l’amour est le principe primaire et fon- damental.

Plan de l’étude:
  1. Vivreet aimer.

A Quels sont les cinq impératifs que Pierre recommande « définitive- ment » à ses lecteurs dans 1 Pierre 3:8?

B Quels sont les trois impératifs que Pierre ajoute dans 1 Pierre 4:7, 8, étant donné que la fin de toutes choses est à portée de main? Lequel est

« avant tout »?

 

II. Ressentir: Vivre la compassion de Christ.

A Qu’est-ce qui est nécessaire pour faire l’expérience de la sympathie, de l’amour et de la compassion pour les autres (1 Pierre 3:8)?

B Que signifie « aimez-vous de tout votre cœur » (1 Pierre 4:8, PDV)?

III. Agir: Accepter l’appel de Dieu.

A À quoi sommes-nous appelés, selon Pierre (dans 1 Pierre 3:9), afin que nous puissions hériter la bénédiction?

B Dans quel contexte Pierre demande-t-il à ses lecteurs d’être sages et sobres afin de pouvoir prier (1 Pierre 4:7)?

 

Résumé: Pierre fait appel à ses lecteurs, dans le contexte de l’imminence du jugement, à vivre à la hauteur de la vie de Christ, ce qui illustre l’amour, la sympathie, l’hu- milité, l’harmonie et la compassion, entre autres traits de caractère. Il considère cette norme de modélisation comme un appel de Dieu dans la vie d’un chrétien, qui se traduit par la bénédiction de Dieu.

 

 

 

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Cycle d’apprentissage

ÉTAPE 1—Motiver

Pleins feux sur l’Écriture: 1 Pierre 4:1, 2

Concept clé de croissance spirituelle: Jésus est notre exemple en toutes choses. Les souffrances qu’Il a subies Lui ont permis de vaincre le péché (comparez avec Hébreux 2:10; 5:8, 9). Notre souffrance pour Lui nous permettra de surmonter nos épreuves, de plus, nous apprendrons et grandirons par nos expériences. Pierre a dit: « car celui qui a souffert dans la chair en a fini avec le péché » (1 Pierre 4:1, Colombe). Cette expérience de croissance est clairement dans le contexte de faire ce qui est juste (1 Pie. 2:20, 21, 3:14, 17). On ne souffre pas pour faire ce qui est juste tout en chérissant les mauvaises habitudes. Seule la personne qui s’engage à abandonner le péché de la vie est prête à souffrir pour faire ce qui est bon. Ce rappel devrait servir d’encouragement à ceux des lecteurs de Pierre qui connaissaient la souffrance d’être fidèles à leurs convictions.

 

Pour les moniteurs: Un grand débat a eu pour sujet le contexte de la souffrance à laquelle Pierre se référait. Était-ce simplement des insultes, des calomnies et des propos malveillants? Ou s’agissait-il aussi de la violencephysique? Le point de vue de Pierre n’est pas axé sur le type de persécution, mais sur la raison de la persécution. Karen Jobes note que pour Pierre, « le destin de Christ est le destin du chrétien. » Au sujet de la raison de lapersécution, elle observe que « l’apôtre délimite soigneu- sement le type de souffrance en vue à celle provoquée par la persécution pour rien d’autre que le fait de porter le nom de Christ (4:14-16). » 1 Pierre (Grand Rapids, Mich.:Baker Academic, 2005), p. 45.

 

Activité et discussion  d’ouverture:  Demandez  aux  membres  de  lire 1 Pierre 3:13-17 ensemble. Discutez de ce que Pierre attend de ses lecteurs en ce qui concerne leur comportement en tant que témoins auprès des incroyants. L’essentiel pour euxétait de « sanctifiez dans [leurs] cœurs Christ le Seigneur » (1 Pierre 3:15, Colombe) et « en ayant une bonne conscience, afin que  même  l’on [les] calomnie, ceux qui diffament [leur] bonne conduite en Christ soient confondus. » (1 Pie. 3:16,Colombe).

 

ÉTAPE 2—Explorer

Pour les moniteurs: Dans le chapitre 3 de sa première épitre, versets 8 et 9, Pierre conclut son analyse sur la façon de vivre dans le monde, qui commence au chapitre 2, verset 11. En concluant avec l’expression to de telos (quisignifie « enfin », « en conclusion », ou « en résumé »), il

 

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fait appel à tous de vivre une vie d’harmonie, de sympathie, d’amour, de compassion et d’humilité. Les croyants ne doivent pas rembourser le mal pour le mal ou injure pour injure. Ils doivent plutôt répondre avec une bénédiction, car ils ont été appelés à ce mode de vie afin qu’ils puissent hériter une bénédiction. Tout ce qui suit, jusqu’à « Amen » à la fin de 1 Pierre 4:11, est dans ce contexte.

Commentaire biblique

  1. Hériter une bénédiction(Examinez 1 Pierre 3:8-12 avec votre classe)

Après avoir appelé ses lecteurs à vivre une vie semblable à Christ, Pierre cite Psaume 34:12-16 pour expliquer comment on peut hériter la bénédiction même face à l’opposition de ceux qui sont mauvais. Le secret est double: tout d’abord, il faut cesser de parler et de faire du mal et, au lieu de cela, faire du bien en poursuivant la paix (1 Pie. 3:10, 11). Deuxièmement, il faut faire confiance au Seigneur qui entend les prières des justes et les défend contre ceux qui font le mal (1 Pie. 3:12). David, qui a écrit le Psaume 34 alors qu’il fuyait loin de ceux qui voulaient le détruire, avait appris à faire confiance à Dieu et à rembourser le bien pour le mal. Lisez le Psaume entier et remémo- rez-vous le bon traitement de David à son ennemi, le roi Saül, et la bénédiction que David a héritée.

 

Considérez ceci: Qu’est-ce que je fais dans mes relations qui puisse conduire à l’héritage d’une bénédiction?

  1. Lebaptême: Mort dans la chair, vie en Esprit (Revoyez ensemble 1 Pierre 3:18-22.)

Ce passage difficile exige que nous ne perdions pas l’essentiel en raison des problèmes secondaires que Pierre introduit. Christ est mort pour nos péchés afin de nous amener à Dieu; et le baptême représente notre mort au péchéafin de nous amener à une nouvelle vie en Esprit. Par le baptême, nous participons symboliquement à la mort de Christ, à Son ensevelissement et à Sa résurrection à la vie nouvelle (cf. Romains 6:3, 4). Le baptême qui nous sauve,pas par un processus externe en se lavant les saletés du corps, mais par la résurrection de Christ et notre engagement à avoir une conscience claire aux yeux de Dieu (1 Pierre 3:21, 22).

La partie la plus difficile du passage, dans les versets 19 et 20, présente l’histoire du déluge afin d’utiliser l’idée de l’arche de Noé comme un symbole pour le baptême (1 Pie. 3:21). L’expression « les esprits en prison » (LSG) seréfère aux antédiluviens, « qui autrefois avaient été incrédules, lorsque la patience de Dieu se prolongeait, aux jours de Noé, pendant la construction de l’arche » (1 Pie. 3:20, LSG). Christ a prêché l’évangile en Esprit « à ceux qui sont morts » par la prédication de Noé pour qu’il y ait une base pour leur jugement (1 Pierre 4:6, LSG). Ils sont appelés esprits en prison parce qu’ils sont métaphoriquement tenus ou réservés pour le jugement au dernier jour (cf.

 

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2 Pierre 2:4, 9; Jude 6; Apo. 20:1-3).

Considérez ceci: Comment ai-je répondu à la prédication de Christ en Esprit par l’intermédiaire de Ses agents? Que puis-je faire pour coopérer avec Dieu pour s’assurer que ma réponse aboutit au salut, par opposition au fait d’être réservé pour le jugement?

III. Vivre en tenant compte du jugement (Lisez 1 Pierre 4:7-11 avec votre classe).

Pierre ferme maintenant sa section sur la façon de vivre comme des exilés et des étrangers dans le monde. Il appelle ses lecteurs à être conscients de la fin, à avoir conscience de l’imminence du jugement: « La fin de toutes choses est proche » (1 Pierre 4:7, LSG). Compte tenu de ce jugement, Pierre lance un appel au maintien de la clarté mentale nécessaire pour la prière efficace, et surtout, pour un amour profond pour autrui. Il puise dans les Proverbes 10:12, déclarant que l’amour couvre une multitude de péchés (cf. Jacques 5:20), ce qui signifie que l’amour « ne tient pas compte du mal [il ne porte aucune attention à un tort subi] » (1 Corinthiens 13:5, NBS). Dieu traite le croyant avec un grand amour. Notreresponsabilité, donc, est d’être de « bons dispensateurs des diverses grâces de Dieu » (1 Pie. 4:10, LSG). Ce service doit être rendu « selon la force que Dieu communique, afin qu’en toutes choses Dieu soit glorifié par Jésus-Christ » (1 Pie. 4:11, LSG).

 

Considérez ceci: Quelles preuves dans ma vie indiquent que je vis avec un senti- ment de l’imminence du jugement? Comment vivrais-je si je croyais que chaque jour était mon dernier jour?

Discussion:

Ê Quelles bénédictions nous sont parvenues parce que nous avons fait ce qui est juste et eu confiance en Dieu pour les résultats?

 

Ë Selon 1 Pierre 3:12 et 4:7, quel rôle joue la prière dans l’appel aux croyants à vivre avec une conscience claire de l’imminence du jugement?

 

 

ÉTAPE 3—Appliquer

Pour les moniteurs: Les chrétiens étaient souvent mal compris par leurs voisins et leurs communautés. Leurs réunions étaient souvent considérées comme des rites secrets parce qu’ils se réunissaient dans des maisons privées etadoraient de façon inhabituelle. Parce qu’ils mangeaient le « corps » et buvaient le « sang » de Celui qu’ils adoraient dans la célébration du repas du Seigneur  la sainte cène  ils furent accusés de cannibalisme. Parce qu’ils s’appelaient lesuns les autres « frères » et « sœurs », et célébraient les « fêtes de l’amour » et s’embrassaient comme des membres de la famille avec « un

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baiser d’affection » (1 Pierre 5:14, LSG), ils étaient également accusés de pratiquer l’inceste et divers autres vices immoraux. À cause de ces préju- gés à tort, Pierre veut que les croyants représentent le christianisme dans sa juste valeur devant leurs voisins afin qu’il n’y ait aucun malentendu ou base de fausses accusations. Puisque Christ était mis à mort bien qu’Il fût innocent de toute iniquité; les croyants ne devraient pas s’attendre à être traité mieux.

À méditer:

Ê Comment puis-je mettre à nues les fausses accusations de ma conduite ou de mes croyances?

 

 

Ë Comment dois-je vivre dans la conscience de la brièveté de la vie et de l’imminence du jugement?

 

 

Activité: Demandez aux membres de discuter de la perception de la communauté sur les Adventistes du septième jour et les possibles perceptions erronées sur les croyants adventistes. Comment des mesures proactives peuvent être prises pour éviter ou corriger ces préjugés? Comment pouvons-nous représenter Christ et Son église plus efficacement dans la communauté?

ÉTAPE 4—Créer

Pour les moniteurs: Plusieurs de ceux qui ont du mal à être acceptés dans leurs communautés ou qui font face à l’adversité dans leurs milieux sociaux se retrouvent traitant des questions de l’estime de soi ou même de la dépression. Les psychologues ont observé que l’un des meilleurs moyens de traiter de ces ques- tions est d’atteindre et de servir les autres. La joie et la satisfaction de servir les autres, qui sont peut-être moins heureux que soi, augmentent l’activité cérébrale enproduisant les endorphines, le dopamine et l’ocytocine, augmente le sentiment de plaisir, de bonheur et de contentement, et contribue à réduire la douleur et le stress. Les avantages de l’estime de soi se produisent lorsque ceux qu’on a servis vous remercient. Les conseils de Pierre d’aimer profondément, d’offrir l’hospi- talité, et d’utiliser tout don reçu de Dieu pour servir les autres, est infiniment en conformité avec ce moyen pour atteindre les bénédictions promises.

 

Activité: Encouragez la classe à créer une liste des impératifs et des injonctions dans 1 Pierre 3:8 – 4:11, ainsi qu’une autre liste des avantages et des bien- faits qu’on peut s’attendre à s’accumuler en raison de l’application des direc- tives. Discutez d’une ou de deux actions que la classe peut entreprendre afin de mettre en œuvre les conseils de cette leçon.

 

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École Missionnaire

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

Au Gabon, les Adventistes du      Septième         Jour     repré- sentent seulement 0,17 % de l’ensemble de la popul ation. Mais une école adven- tiste peut faire une grande différence           car                   des       ensei- gnants dévoués conduiront doucement            les                    élèves à Christ. Au Nigéria, plus de 2 000 étudiants, dont plusieurs non chrétiens, se réunissent dans une église trop petite sur le campus de l’Univer- sité Adventiste Babcock. Un grand centre multifonction- nel offrira l’espace néces-

 

saire pour la croissance spi- rituelle des étudiants. Vous pouvez œuvrer en partenariat avec ces écoles pour toucher les jeunes pour Christ. Nous vous remercions de votre gé- néreux soutien à l’offrande du treizième sabbat.


 

 

 

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Dites-moi une histoire

 

 

 

 

 

 

 

Nous ne sommes jamais trop jeunes ni trop vieux pour profiter d’une bonne histoire!

 

C

 

haque semaine, votre Mission trimestrielle contient des his- toires passionnantes et inspirantes de diverses cultures du

monde entier. Ces histoires peuvent être partagées partout, à  tout moment, à l’École du Sabbat, comme histoires des enfants, au culte, aux réunions des explorateurs, aux réunions de prière, et plus!

À ne pas manquer! Si votre école du  sabbat ou  votre église  ne reçoit pas les trimestriels de la mission pour les jeunes, les adultes et les enfants, il suffit d’envoyer un courriel à mission-quarterlies@gc.adventist.org pour vous abonner gratuitement! Ou télécharger votre copie aujourd’hui à adventistmission.org.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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*29 Avril–5 Mai

 

(page 46 du guide standard)


Souffrir pour Christ

 

 

Sabbat aprèS-Midi

Lecture de la semaine 1 Pierre 1:6, 3:13-22, 2 Timothée 3:12, 1

Pierre 4:12-14, 12:17, 1 Pierre 4:17-19.

L

 

Verset à mémoriser: «  C’est  à  cela,  en  effet,  que  vous  avez été appelés, parce que Christ Lui aussi a souffert pour vous et vous a laissé un exemple, afin que vous suiviez Ses traces » (1 Pierre 2:21, Colombe)

 

’histoire de la persécution dans les premiers siècles du christianisme est bien connue. La Bible elle-même, en particulier le livre des Actes, laisse entrevoir ce qui attendait l’église. La persécution, avec

la souffrance qu’elle apporte, est aussi une réalité claire dans la vie des chrétiens à qui Pierre écrit.

Dans le premier chapitre, Pierre affirme que « Vous en tressaillez d’al- légresse, quoique vous soyez maintenant, pour un peu de temps, puisqu’il le faut, affligés par diverses épreuves, afin que votre foi éprouvée  bien plusprécieuse que l’or périssable, cependant éprouvé par le feu  se trouve être un sujet de louange, de gloire et d’honneur, lors de la révélation de Jésus-Christ. » (1 Pierre 1:6, 7, Colombe). L’avant-dernier commentaire de l’épitretraite également de la même idée: « Le Dieu de toute grâce, qui vous a appelés en Jésus-Christ à Sa gloire éternelle, après que vous aurez souffert un peu de temps, vous perfectionnera Lui-même, vous affermira, vous fortifiera, vous rendra inébranlables. » (1 Pierre 5:10, LSG).

Dans cette courte épitre, il n’y a pas moins de trois longs passages qui traitent de la souffrance de ses lecteurs pour Christ (1 Pierre 2:18-25, 3:13- 21, 4:12-19). De toute évidence, les souffrances causées par la persécution sont donc un thème majeur de 1 Pierre, et donc, nous devons en parler.

* Étudiez cette leçon pour le sabbat 6 Mai.

 

 

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Avril 30

 

(page 47 du guide standard)


La persécution des premiers chrétiens

Lisez 1 Pierre 1:6, 5:10. De quoi parle Pierre, et comment demande- t-il à ses lecteurs de faire face à ce qu’ils subissaient?

 

 

 

 

 

 

 

Pendant les premiers siècles, être un chrétien pouvait entrainer une mort horrible. Une lettre écrite à Trajan, empereur de Rome, illustre combien la sécurité des premiers chrétiens était précaire. La lettre était de Pline,qui était alors gouverneur de Pont et de Bithynie (111-113 apr. JC.), deux des régions mentionnées dans 1 Pierre 1:1.

Pline avait écrit à Trajan, demandant des conseils au sujet de ce qu’il fallait faire de ceux qui étaient accusés d’être des chrétiens. Il a expli- qué qu’il avait exécuté ceux qui insistaient sur le fait qu’ils étaient des chrétiens. D’autres avaient dit que, bien qu’ils eussent précédemment été des chrétiens, ils ne l’étaient plus, et alors, Pline leur avait permis de prouver leur innocence en leur disant d’offrir de l’encens aux statues de Trajan et à d’autres dieux, et de maudire Jésus.

Adorer un empereur vivant était rarement pratiqué à Rome, bien que dans la partie orientale de l’empire romain où étaient les destina- taires de 1 Pierre, les empereurs autorisaient et parfois encourageaient la consécration des temples pour eux-mêmes. Dans certains de ces temples se trouvaient des prêtres et des autels sur lesquels des sacri- fices étaient offerts. Quand Pline demanda aux chrétiens de prouver leur loyauté à l’empire en offrant de l’encens et en adorant la statue de l’empereur, il suivait une pratique de longue date en Asie mineure. Il y avait des moments au premier siècle où les chrétiens faisaient face aux menaces de mort pour le simple fait d’être chrétiens. Cela était particulièrement vrai sous les empereurs Néron (54 – 68 apr. JC.)

et Domitien (81 – 96 apr. JC.).

Cependant, la persécution dont parle 1 Pierre est d’origine plus locale. Des exemples spécifiques de la persécution sont rares dans la lettre, mais il peut s’agir notamment des fausses accusations (1 Pie. 2:12), des insultes et des reproches (1 Pierre 3:9, 4:14). Alors que   les épreuves étaient graves, elles ne semblent pas avoir  donné lieu aux peines d’emprisonnement ou de mort, du moins à ce moment-là. Malgré tout, vivre en tant que chrétiens mettait les croyants en contra- diction avec des éléments importants de la société au sens large du premier siècle, et ils pouvaient souffrir à cause de leurs croyances. Aussi, Pierre adressait-il une préoccupation majeure en écrivant cette première épitre.

 

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1er Mai

 

(page 48 du guide standard)


La souffrance et l’exemple de Christ

Lisez Pierre 3:13-22. Comment les chrétiens devraient-ils répondre à ceux qui les maltraitaient à cause de leur foi? Quel est le lien entre les souffrances de Jésus et les souffrances vécues par les croyants à cause de leur foi?

 

 

 

 

 

Quand Pierre dit: « D’ailleurs, quand vous souffririez pour la jus- tice, heureux seriez-vous! » (1 Pie. 3:14, Colombe), il ne fait que faire l’écho des paroles de Jésus: « Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice. » (Matthieu 5:10, LSG). Il dit ensuite que les chrétiens ne doivent pas craindre ceux qui s’attaquent à eux, mais ils doivent sanc- tifier (révérer) Christ comme Seigneur dans leurs cœurs (1 Pie. 3:15). Cette affirmation de Jésus dans leurs cœurs les aidera à vaincre la peur à laquelle ils font face à cause de ceux qui les maltraitent.

Il suggère alors que les chrétiens devraient toujours être en mesure d’expliquer l’espérance qu’ils ont, mais en le faisant d’une manière attrayante  avec douceur et crainte (le mot « crainte » est parfois traduit par « révérence »; (voir 1 Pierre 3:15, 16).

Pierre insiste sur le fait que les chrétiens doivent s’assurer qu’ils ne contribuent pas à donner aux autres une raison de les accuser. Ils doivent garder leur conscience claire (1 Pie. 3:16). Ce facteur est très important, parce que c’est ainsi que les accusateurs seront mis à nus face à la vie irréprochable du chrétien qui est accusé.

En clair, il n’y a aucun mérite dans la souffrance causée par notre propre inconduite (1 Pie. 3:17). C’est la souffrance pour avoir fait le bien, pour avoir fait la bonne chose, qui apporte une différence cruciale.

« Mieux vaut souffrir en faisant le bien, si telle est la volonté de Dieu, qu’en faisant le mal » (1 Pie. 3:17, Colombe).

Pierre a ensuite utilisé l’exemple de Jésus. Christ Lui-même a souf- fert pour Sa justice; la sainteté et la pureté de Sa vie étaient comme un constant reproche à ceux qui Le détestaient. S’il y a quelqu’un qui a souffert pour avoir fait le bien et non le mal, c’est Jésus.

Mais Sa souffrance a apporté aussi le seul moyen de salut. Il est mort à la place des pécheurs  le juste pour les injustes » 1 Pie. 3:18), afin que ceux qui croient en Lui aient la promesse de la vie éternelle.

 

 

 

 

 

 

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Les dures épreuves

 

2 Mai

 

(page 49 du guide standard)


Lisez 1 Pierre 4:12-14. Pourquoi Pierre dit qu’ils ne devraient pas être surpris de leur souffrance? Voir aussi 2 Timothée 3:12, Jean 15:18.

 

 

 

 

Pierre précise qu’être persécuté en tant que chrétien consiste à par- tager les souffrances de Christ. Ce n’est pas quelque chose d’inattendu. Au contraire, comme Paul écrira: « D’ailleurs, tous ceux qui veulent vivre pieusement en Jésus-Christ seront persécutés » (2 Timothée 3:12, NBS). Jésus Lui-même a mis en garde Ses disciples sur les consé- quences de leur vocation: « Alors on vous livrera à la détresse et on vous tuera; vous serez détestés de toutes les nations à cause de Mon nom. Ce sera pour beaucoup une cause de chute; ils se livreront, ils se détesteront les uns les autres » (Matthieu 24:9, 10, NBS).

Selon Ellen G. White: « Il en sera de même pour tous ceux qui veulent vivre pieusement en Jésus-Christ. L’adversité attend les chré- tiens pénétrés de l’Esprit du Sauveur. Le caractère de la persécution varie suivant lesépoques, mais le principe  l’esprit qui le caractérise

 est le même que celui qui, depuis le temps d’Abel, a fait mourir les

élus du Seigneur. » – Conquérants pacifiques, p. 514.

Lisez Apocalypse 12:17. Qu’est-ce qu’il dit sur la réalité de la persécu- tion des chrétiens dans les derniers jours?

 

 

 

 

Sans doute, pour un chrétien fidèle, la persécution peut être une réalité omniprésente, comme ce que Pierre décrit ici à l’attention de ses lecteurs sur

« la persécution violente » à laquelle ils étaient confrontés.

Le feu était une bonne métaphore. Le feu peut être destructeur, mais il peut également nettoyer les impuretés. Cela dépend de ce que le feu consume. Les maisons sont détruites par le feu; l’argent et l’or sont purifiés par lui. Bien qu’on ne doive jamais s’exposer volontairement à la persécution, Dieu peut en faire ressortir du bien. Ainsi, Pierre dit à ses lecteurs (et à nous): Oui, la persécution est mauvaise, mais ne vous découragez d’elle comme si c’était quelque chose d’inattendu. Bravez toute chose par la foi.

 

 

 

 

 

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3 Mai

 

(page 50 du guide standard)


Le jugement et le peuple de Dieu

Comparez 1 Pierre 4:17-19 avec Ésaïe 10:11, 12 et Malachie 3:1-6.

Qu’ont ces textes en commun?

 

 

 

 

 

Dans tous ces passages, le processus de jugement est dépeint comme commençant par le peuple de Dieu. Pierre relie encore les souf- frances de ses lecteurs au jugement de Dieu. Pour lui, les souffrances qu’éprouvent les chrétiens peuvent n’être rien de moins que le juge- ment de Dieu, qui commence par la maison de Dieu. « Ainsi, que ceux qui souffrent selon la volonté de Dieu, remettent leur âme au fidèle Créateur en faisant le bien » (1 Pie. 4:19, Colombe).

Lisez Luc 18:1-8. Comment cela nous aide-t-il à comprendre le juge- ment de Dieu?

 

 

 

Aux temps bibliques, le jugement était généralement une chose très désirée. L’image de la pauvre veuve dans Luc 18:1-8 capture la plus grande attitude vis-à-vis du jugement. La veuve sait qu’elle gagnerait le jugement, si seulement elle pouvait trouver un juge pour examiner son cas. Elle manque d’argent et d’influence pour faire entendre sa cause, mais elle convainc finalement le juge de l’écouter et de lui donner ce qu’elle mérite. Jésusdit: « Et Dieu ne fera-t-Il pas justice à Ses élus, qui crient à Lui jour et nuit, et tardera-t-Il à leur égard? » (Luc 18:7, LSG). Le péché a apporté le mal dans le monde, et le peuple de Dieu au cours des âges a longtempsattendu que Dieu rende justice pour toute chose.

« Qui ne craindrait, Seigneur, et ne glorifierait Ton nom? Car seul Tu es saint. Et toutes les nations viendront, et se prosterneront devant Toi, parce que Tes jugements ont été manifestés. » (Apocalypse 15:4, LSG).